l'industrie à Esquermes vers 1834

Par Esquermoise
Vers 1834, le règne de la machine coîncide avec celui de Louis- Philippe . On file le lin non plus au rouet mais à la mécanique dans les ateliers de Lille et environs, tandis que Roubaix et Tourcoing délaissent le tissage du coton pour intensifier le tissage de la laine, plus productif.
Le charbon d'Anzin alimente les machines à vapeur dans tout le Nord en attendant qu'on creuse les fosses du Bassin Houiller de Béthune et de Denain.
Nulle part, le mot de Guizot : " Enrichissez-vous " n'a été mieux compris, mais cette richesse est au service de la nation toute entière et le poids de l'impôt retombe déjà plus sur le Nord que sur toute autre région.
La famille ci-dessous habitait Boulevard Vauban et possédait une filature de lin jusqu'en 1890, date de la ruine de l'industrie linière lilloise à cause de la concurrence du lin russe. (Document Ch. Debisschop)