Sissi Face A Son Destin

Publié le 05 août 2009 par Olivier Walmacq

Genre : Romance nunucharde

Année : 1957

Durée : 105min

L'histoire : L'Empire est agité par des révolutionnaires hongrois. Sissi parvient à convaincre François-Joseph de partir en Hongrie pour calmer le jeu. A son retour, elle tombe gravement malade...

La critique de ClashDoherty :

Nous y voilà.

Enfin.

Le dernier volet de la saga Sissi.

Réalisé en 1957 par Ernst Marischka, toujours interprété par Romy Schneider, Karlheinz Böhm, Magda Schneider, Gustav Knuth, Uta Franz et Josef Meinrad, Sissi Face A Son Destin achève la saga romantique nunucharde sur un air de pathos bien appuyé.
Après les joies, il fallait bien les peines. Aucune romance ne peut exister sans qu'un des personnages - et généralement, la femme - ne tombe gravement malade. Rappelez-vous la scie Love Story !

Bon ben là, on a droit à la pôvrette impératrice Romy qui se meurt d'une maladie à son retour de Hongrie (on lui avait pourtant dit de ne pas oublier son foulard) ,et à qui on conseille d'aller en cure dans un pays chaud (Ibiza n'ayant pas encore été découvert au moment des faits, on pense à la Belgique, ah ah ah) afin d'avoir des chances de guérison.
Mais le film s'appelle Sissi Face A Son Destin, et son destin, on l'imagine, n'est pas de danser la salsa à la prochaine fête costumée de l'Empereur.

Toujours aussi kitschissime et mal foutu que les deux autres volets, et encore plus pourri même, Sissi Face A Son Destin est un mélodrame historique qui joue avec la réalité des faits (enfin, j'imagine : c'était monnaie courante à l'époque d'écorner la réalité historique dans les films de ce genre) et propose des scènes d'une platitude qui n'ont d'égale que leur nunucherie.
Karlheinz Böhm ressemble à un Playmobil qui a réussi sa reconversion en Lego. Romy Schneider est ce qu'elle est, mais sous-exploitée, et elle tousse très mal.

Bref, voici encore (et ouf !, c'est fini) un beau specimen de film au succès monumental et totalement disproportionné par rapport à sa très faible qualité.

Note : 00/20