Beijing 2008 un an apres.

Publié le 08 août 2009 par Recrrr
Beijing 2008 un an apres.
Souvenir:
Alors que les JO touchent à leur fin, mettons fin aux rumeurs qui ont agité le tout-Pékin lors de l'effervescence pré-olympique : aux épreuves sportives diurnes succèdent des nuits sans couvre-feu au cœur de la capitale.
Les médias ont eu leur rôle dans la montée en puissance de cette paranoïa collective qui a porté sur le devant de la scène des angoisses aiguillonnées par la fermeture d'institutions de la nuit pékinoise.

Certes les jeunes femmes faisant le pied de grue dans les bars se sont faites plus rares. Les patrons d'établissement ont dû faire face à d'onéreuses régulations et à une bureaucratie exaspérante. Actualite Chine Mais il est possible pendant les Jeux de boire un verre en terrasse avec ses amis noirs après 2h du matin…

Même si la capitale chinoise a été délaissée par une partie de ses habitants, partis volontairement ou pas, et si le nombre de visiteurs étrangers attirés par les JO a été inférieur aux prévisions, difficultés d'obtention de visa et climat politique aidant.

Amour en chinois

Dans San li tun, lieu connu des noctambules afin de humer l'air des nuits olympiques. Au Q-bar, qui attire une clientèle branchée expatriée mais aussi la jeunesse dorée pékinoise, les daïquiris glacés, spécialité de la maison, coulent à flot et on circule difficilement.

L'Amour en chinois

Une sud-coréenne, le regard mélancolique, la cigarette à la main, attend son amant qu'elle quittera le lendemain. Pour elle, le séjour en Chine s'arrête là, elle retournera enseigner le chinois à Séoul.

« J'aime beaucoup beijing, ville dans laquelle j'ai plein de souvenirs. Je n'ai pas encore fait ma valise, je n'ai pas envie de partir, mais mon billet est réservé. Ah, il est 2h déjà, il faut que j'y aille, il a terminé son boulot. »

Sur la rue Sanlitun, des groupes de gens stationnent, une bière à la main. Bon nombre d'entre eux portent les couleurs de leur pays. Le son de la samba se mêle à la rumeur des conversations. Un noyau de supporters du Brésil forme un cercle au centre duquel quelques danseuses tournoient au rythme des percussions. La rue est constamment alimentée par des vagues de nouveaux venus qui s'engouffrent dans les bars.

L'ambiance est bon enfant lorsqu'une rixe éclate et les pronostics vont bon train. Les badauds irrésistiblement attirés s'attroupent, ils sont rapidement dispersés par les vigiles chargés de la sécurité.

Amour Chine

Les sportifs et le personnel qui les accompagne sont aussi de sortie au Kokomo, bar en plein air sur le toît d'un immeuble. Quand certains exhibent leur accréditation, d'autres portent leur médaille autour du cou. On a ainsi remarqué des rameurs de l'équipe d'Australie, qui montrent volontiers leur médaille d'argent à qui le veut.

Le Rock'n roll, club qui attire les jeunes chinois, n'est pas en reste. « Le samedi, c'est plein jusqu'à 2 ou 3h du matin », confirme une employée. En revanche, peu d'étrangers se mêlent aux autochtones dans ce lieu à la musique assourdissante et où les lasers multicolores balayent la foule vibrante. Amour Chine, Le ballet des taxis a déjà commencé. La nuit se finira à l'aube pour les bambocheurs les plus résistants.

Il en va de même dans l'autre grand quartier nocturne, autour du lac HouHai, au nord de la Cité interdite, où des milliers de de Chinois et d'étrangers déambulent de bar en bar dans cette zone qui en compte plus d'une centaine, là où, il y a cinq ans, il n'y en avait qu'un seul, connu comme le » no name bar » (le bar sans nom)… Un vaste et bruyant club russe a été ouvert pour la durée des JO, mais la carrure des gardes à l'entrée dissuade tous ceux qui n'ont pas d'affinités avec ce pays et ses sportifs…

D'aucuns conviennent que, malgré les apparences, Pékin reste animée en temps de JO : les mesures de sécurité n'ont pas eu raison de l'esprit festif qui règne habituellement sur cette grand-messe

Source: www.rue89.com

Amour Chine