Les sites de petites annonces gratuites ont le vent en poupe

Publié le 08 août 2009 par Futurhebdo

Les habitudes des consommateurs n’ont cessé d’évoluer, nous sommes passé d’une économie locale il y a encore une vingtaine d’années à une économie mondialisée par l’essor d’Internet et de l’e-commerce qui ne cesse de gagner des parts de marché sur le commerce traditionnel. De plus en plus de consommateur apprécie le shopping virtuelle et passe d’une boutique virtuelle à l’autre sans se déplacer en restant figé derrière leurs écrans. La livraison à domicile et la sécurisation des paiements ont facilités les transactions. Les internautes n’hésitent plus à concrétiser leur achat, là où ils hésitaient encore il y a quelques années. Comme le disait le grand physicien Lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », et c’est la même chose pour les objets neufs, ils deviendront pour la plupart objets d’occasion. Le marché de l’occasion a grandit de façon spectaculaire, les particuliers semblent se l’approprier. Les sites de petites annonces gratuites et d’enchère ne sont pas étrangers au phénomène, ils ont permis au consommateur de devenir vendeur en revendant les biens dont ils n’ont plus d’utilité pour faire de la place et gagner de d’argent. On peut noter au passage l’aspect écologique du phénomène qui favorise la réutilisation des objets et diminue ainsi l’empreinte écologique pour la production, le transport et le recyclage des déchets. Ces sites de petites annonces, une fois bien étoffées, proposent quasiment tout pour un prix raisonnable et le plus souvent à proximité de chez vous, en résumé le rêve du consommateur. Ces sites n’auront pas finit de nous surprendre surtout dans un monde en mutation avec des objectifs ambitieux de préservation de la planète sur fond de crise sociale . Nous connaissons la vague d’Ebay, un site d’enchères, la vague sur « le bon coin », un site de petites gratuites de plus en plus connus en France et peut-être demain le petit nouveau Ocaza qui intègre des fonctionnalités intéressantes. Serait-ce une autorégulation naturelle des modes de consommation ou peut-être la main invisible d’Adam Smith serait-elle en train d’adapter le modèle économique BtoC vers un modèle CtoC du consommateur au consommateur ?