De la (re)découverte de la grande galerie du Louvre, Part 2

Publié le 10 août 2009 par Isaac_paris
Reprenons.
Et toujours sur votre droite, Fra Bartolomeo, qui tout comme Fra Angelico, se trouvait être à la fois frère à San Marco et peintre. Voilà une toile, dont petit à petit, j'apprends à découvrir les beautés cachées. Un mariage de St Catherine de Sienne. Observez notamment la surprenante accolade entre les deux frêres, La blancheur troublante de St Catherine, et la figure statutaire du personnage de droite.

Puis de part et d'autres,
Raphaël. Ce n'est pas le propos de cette note que de signaler les oeuvres immanquables. Néanmoins, allez, pour le plaisir, trois oeuvres du maître.
La Sainte Famille. Une de mes préférées. Pour l'harmonie, la composition. La figure de Joseph dont les traits semblent très légèrement floutés, St Elisabeth caravagesque, les drapés de la vierge et le marbre au sol.

Et deux portraits. Simples ? Pas simples, non. Justes.




Revenons sur les oeuvres moins visibles.
A droite,
Le Corrège. Il y a du Titien dsans cette toile, et si on m'avait dit que Courbet l'avait signée, je me serais laissé convaincre sans le moindre doute.
Venus et l'amour découverts par un satyre.

Toujours sur la droite,
Le Parmesan.Un autoportrait et un mariage de Ste Catherine.


Puis, revenant à gauche.
Ah ... Pontormo, Bronzino et Rosso. On est presque à Florence. Assez parlé :
Pontormo, donc. Vierge à l'enfant avec St Anne et quatre Saints. Maniera ? Si ! Bellissima !!

Bronzino. Peintre que je trouve de plus passionnant. Génial portraiste. Ce jeune homme a un air prétentieux non ? Un peu sur de lui, de sa caste ? C'est Bronzino !


Et cette vierge ... si séduisante. Bronzino (je laisse ici une ouverture à des commentaires sur la restauration assez particulière de cette toile)


Et Rosso. Le roux Florentin. Incroyable peintre qui pousse son art aux limites de la caricature, du réalisme, du cubisme ou le truffe de références au cabaret allemand de l'entre deux guerres (si si ...)


BONUS :

Le Caravage au Louvre. Parce que j'ai là aussi le sentiment que tant de visiteurs passent devant La mort de la Vierge sans y prêter la moindre attention.


Le Pérugin et Mantegna. Tandis que vous revenez sur vos pas, en face des Leonard, Minerve chassant les vices du jardin de la vertu et Le combat de l'amour et de la chasteté.

Mantegna

Vous noterez le paysage très douanier Rousseau de Pérugin et les visages cachés dans les nuages de Mantegna.

Pérugin