La violence n'est pas une maladie incurable

Publié le 20 août 2009 par Laurelen
La violence n'est pas une maladie incurable. Et pourtant elle fait mourir. Les causes des violences familiales sont multiples : enfance dans un milieu où la violence prédominait, toxicomanie et alcoolisme, frustrations par défaut de communication et de compréhension, la liste est loin d'être exhaustive. Les violences familiales se rencontrent dans tous milieux, y compris chez les intellectuels .

L'éducation est l'outil prépondérant pour prévenir la violence physique ou/et psychique, mais malheureusement nous constatons que cela ne suffit pas. Les services sociaux sont souvent surchargés, alors il ne reste plus que la répression qui trop souvent malheureusement agit après l'inéluctable, c'est-à-dire après le drame.

Les violences familiales, c'est-à-dire celle qui concernent en premier lieu les parents, se répercutent généralement sur les enfants. Bien souvent les parents proches restent muet, ne voulant pas interférer dans la vie du couple mais aussi par crainte de représailles comme par exemple les grands parents qui redoutent la rupture du lien familiale, les éducateurs (enseignants, entraîneurs sportifs, etc.) qui n'osent pas intervenir de peur de commettre des bévues, les voisins et amis qui culpabilisent en pensant qu'ils se mêlent de choses qui ne les regardent pas.

Proposition : La prévention avant la répression

L'éducation est la première étape de la prévention, mais elle s'avère encore insuffisante. Les services de santé devraient pouvoir réagir avant ou avec des services sociaux. La répression ne doit être que le dernier recours.

Campagne de sensibilisation des médecins généralistes

Sensibiliser les médecins généralistes à l'identification des signes physiques de violences physiques et/ou psychiques chez leur patient au cours d'une auscultation, quelqu'en soit la cause et essayer d'orienter les patients vers un praticien spécialisé : Psychiatre, psychanalyste ou psychologue. En cas d'échec proposer au patient de contacter les services sociaux.

Cela ne veut pas dire que le praticien doit prendre en charge le ou les problèmes liés à la violence de leur patient, les origines psychologiques sont souvent très complexes et seul un spécialiste peut aider traiter cette maladie.

Campagne de sensibilisation des patients : la violence est une maladie curable

Le médecin généraliste est tenu au secret professionnel donc les patients doivent pouvoir évoquer tous les problèmes qu'ils rencontrent avec la violence : soit de la violence qu'ils exercent sur les autres, soit la violence qui les ronge.

JFS