La Table Ronde 6VB: le joueur de la NFL qu'on déteste le plus

Publié le 20 août 2009 par Sixverges
On a beau être de fins connaisseurs munis d'une objectivité à toute épreuve, il arrive que certains joueurs de la NFL nous déplaisent souverainement. Joignez-vous à nous pour ce détour vers le côté sombre de 6VB.
-Fredster: les évènements des dernières semaines m'obligent à choisir Brett Favre. Déjà que l'an passé, c'était déjà trop tout le niaisage entourant son retour.En plus, il a connu une saison plus qu'ordinaire à part les 3 premières semaines. Mais visiblement, les gens sont encore aveuglés par ses prouesses passées avec les Packers alors que la maladie mentale dont il souffre n'avait pas encore fait tous ses ravages. Mais là, le zignage de cette année de "Je reviens, je reviens pas, je reviens, je suis pas sûr, ah pis fuck, j'haïs trop les Packers pis je reviens" me donne envie d'attraper la gastro et de la peindre sur la photo du Brett. Je ne lui souhaite que du mal pour la saison 2009 mais je sais que ça ne sert à rien puisqu'il va lui-même se couvrir de ridicule avec des performances pitoyables vers la fin de la saison. J'aimerais bien que les Vikings finissent troisièmes derrière les Bears et, les champions de division, les Packers. Brad Childress va enfin perdre sa job et Brett va enfin prendre sa retraite pour de bon. Cela dit on ne sait jamais, il pourrait revenir l'an prochain avec une nouvelle équipe.
-Nick T: j’y vais avec un choix pointu: Kevin Faulk des Patriots. Étant un fan des Colts et souhaitant généralement pas mal tout le temps du mal aux Pats, Faulk est le joueur qui m’a le plus souvent fait sacrer dans mon salon. Au moment où les Pats semblaient coincés sur un 3e et 14 dans leur territoire, ils se tiraient toujours d’affaire avec un jeu à Faulk. Que ce soit sur un draw pour 17 verges, un screen pour 21 verges ou simplement un catch dans le flat pour un touché, c’était toujours Faulk qui sauvait la mise. Le gars n’a jamais des statistiques impressionnantes, étant surtout utilisé sur les troisièmes essais, mais il a réussi un nombre incalculable de gros jeux au cours de sa carrière. Il n’y a rien de plus choquant que de voir son équipe accorder une longue course sur un draw alors que cinq gars auraient pu plaquer le porteur de ballon et Faulk est le king pour faire ça. En plus je ne connais même pas son visage, il n’a pas d’attitude désagréable, je l’haïs donc uniquement pour ses résultats sur le terrain…
-Pick: Ray Lewis. J'ai failli y aller avec Dave Meggett mais mon texte aurait pas mal ressemblé à celui de Nick, vu que Kevin Faulk est le Dave Meggett moderne. Ray-Ray, donc. Calvaire que je l'haïs! L'auto-proclamé linebacker de Dieu est un craqué mental qui fait des danses à la sexualité ambiguë à chaque fois qu'il fait un simple plaqué et qui célèbre les bons jeux de ses coéquipiers en leur câlissant des coups de poing dans face et en leur criant des postillons de joie. On parle souvent des WRs comme étant des "attention whores" mais Lewis est le chef des putes à attention. Ses entrées sur le terrain sont clownesques et les médias se gargarisent en regardant ce désolant spectacle. Il a joué toute sa carrière pour une équipe mauve qui, par le fait même, est de loin l'équipe la plus plate de la ligue (mise à part la saison passée) depuis son déménagement de Cleveland, qui n'aurait jamais dû avoir lieu anyway. Il a été MVP du Super Bowl le plus plate de tous les temps en 2000, un an après avoir stabbé à mort deux hommes avec deux de ses chums. Il s'en est évidemment sorti parce qu'il est riche et parce qu'il a stoolé ses deux amis en échange de l'abandon des poursuites pour meurtre contre lui. Il est Jesus-freak et porte des bandanas. Ah oui: en plus, il est un des meilleurs LB de l'histoire et tout le monde voudrait l'avoir dans son équipe. Hate him soooo much....
-Mak: Les divas ont généralement une fonction forte en glamour pour justifier leur attitude princière et suffisante. Mais quand ça vient d'un Tight End, disons que ça me fait penser à Michèle Richard (tout le monde sait que la reine de TQS était Serge Laprade, anyway...). Shockey combine une face d’envie de chier, une mauvaise attitude dans le vestiaire, des performances sur le terrain plus que moyennes et un physique de faux-tough…Parce que le monsieur a souvent bobo: combien de fois l’avons-nous vu se relever péniblement après une banal attrapé 5 verges, regardant les lignes de côté en levant le bras comme s’il venait de se faire estropier sur un champ de mines. Pour paraphraser Tom Berenger dans Platoon: Shut up and take the pain. On a beau rire des blessures au vagin de Deion Branch, j’ai l’impression que Shockey, lui, a deux vagins à la place des chevilles, probablement deux autres vagins à la place des genoux et sûrement un dernier là où son cervelet rejoint son spoiler blond bouclé. C’est sûrement ce qui explique son air de pornstar cheap. Ça m’a fait chaud au cœur de voir les Giants gagner le Super Bowl pendant que Shockey tétait ses vodka-Red Bull dans sa loge. Une belle justice cosmique. Pour finir, un moment inoubliable. (Shockey célébrant prématurant une victoire, jusqu'à ce que Jay Feely rate son placement, donnant ainsi la victoire aux Seahawks)
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