L’homme rose d’Amazonie

Publié le 22 août 2009 par Raymond Viger

L’homme rose d’Amazonie

(Agence Science-Presse) – La croyance populaire veut que, dans les sociétés dites «primitives», le meilleur guerrier soit celui qui attire toutes les femmes. Eh bien au terme d’une étude qui plaira aux fluets, l’anthropologue Stephen Beckerman affirme le contraire.

Chez les Waorani, une tribu «brutale» d’Amérique du Sud — aux limites de l’Amazonie et de la Cordillière des Andes — les hommes les plus agressifs ont le même nombre de femmes et d’enfants que les autres.

Et leurs enfants ont même moins de chances de survivre au-delà de l’âge de 15 ans — les enfants des plus féroces guerriers sont plus souvent victimes du cycle chronique de vengeance interfamilles propre à cette société.

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