Pourquoi ne peut-on librement parler de l’islam ?

Publié le 23 août 2009 par François Collette

Doit-on vraiment compatir avec ceux qui pratiquent le ramadan parce que cette année il se déroule en été, que les journées y sont longues et qu’il fait chaud ou caniculaire ? 

Les médias nous ont bassinés avec le sujet comme si c’était LE problème majeur de l’actualité. D’accord, l’islam fait maintenant partie de notre société occidentale au même titre que les autres religions et – on l’oublie trop souvent - la laïcité mais est-ce une raison ? Ceux qui le pratiquent le font généralement de leur plein gré. C’est un choix personnel, comme celui de ne pas fumer, d’être végétarien ou abstinent. Quand on passe une partie de la nuit à festoyer parce que durant la journée on ne peut rien avaler pour des raisons simplement doctrinales, cela pose évidemment problème, surtout que cela dure un mois entier. Si vous voulez mon avis, on devrait plutôt plaindre les collègues de travail et les entreprises qui emploient de nombreux travailleurs de confession musulmane car, ramadan ou pas, la charge de travail reste la même. 

Stop ! Islam ! Sujet qui fâche ! Je reste bloqué ici. J’en ai peut-être déjà trop dit. Ne pas choquer, coco, rester politiquement correct, ne surtout pas déraper sur une peau de pastèque. Voilà où j’en suis pour écrire un petit billet d’humeur sans agressivité.

S’il s’agissait de la religion catholique, ou de la chrétienté, je ne m’attirerais que quelques foudres de bigots ou de zélotes bien-pensants. Cela n’agiterait certainement pas l’opinion publique. Mais parler en tant que mécréant (ce que sont tous les non musulmans) de manière ouverte et critique sur l’islam et ses pratiques est une action à très haut risque car on est immédiatement cloué au pilori, taxé de racisme et autre infamie. Cloué au pilori non pas uniquement par les fidèles de cette religion mais par toute une cohorte de citoyens moralisateurs de tous bords et de toutes confessions.

Pourquoi donc, dans nos pays de tolérance et de liberté, ne peut-on parler de l’islam sans se faire férocement bouffer le nez ?

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