111

Publié le 24 août 2009 par Zappeuse

Ça, c’est du coefficient de marée ! 111 ! Digne des marées d’équinoxe, avec mer basse à l’heure du dessert, un vrai plan pour touriste. C’était samedi, et le phénomène, pourtant pas si inhabituel que ça, m’a amusée : comme à chaque grande marée, le spectacle est le même à marée basse, celui des postérieurs dressés vers le ciel tandis que les mimines gratouillent là où, le regard scrutant la vase, le bipède retrouvant les instincts de chasseurs-cueilleurs de ses ancêtres, aperçoit les deux minuscules trous contigus qui signalent la présence d’une palourde.
Plus surprenant en ces lieux, tout simplement parce-que je n’avais jamais eu l’occasion d’y prêter attention sur Oléron, fut la pleine mer, en fin d’après-midi (ou début de soirée, tout dépend de l’heure de l’apéro). L’épave ci-dessous, habituellement à sec et pas seulement à marée basse, flirtait à nouveau avec le grand océan qu’elle connut dans ces temps lointains où elle fut bateau.

Les chenaux ostréicoles ont presque débordé, envoyant plates et barques au niveau de la route (ou presque), tandis que certains cabanes à huîtres avaient les pieds dans l’eau, cette eau bloquant même dans quelques cas l’accès à la porte d’entrée.

Le chenal de la Perrotine, enfin, était lui aussi tellement haut que les pontons d’accès aux bateaux était presque à l’horizontal. Le tablier du pont de Boyardville était à doigt de se faire lécher le ventre par l’eau salée. Joli spectacle.