Stupeur et tremblements

Par Anne Onyme

Stupeur et tremblements - Amélie Nothomb

Albin Michel, 174 pages

Résumé:

"Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne.
On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieurs Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques.
Donc, dans la compagnie Yumimoto, j'étais aux ordres de tout le monde."

Mon opinion:

Ce roman d'Amélie Nothomb, avec Métaphysique des tubes, fait parti de mes préférés. Parce qu'il se passe au Japon et que j'aime bien la période japonaise de Nothomb. Ce roman nous parle en fait de l'intégration au travail de Nothomb elle-même, dans une grande compagnie japonaise. Le choc est d'autant plus grand à mes yeux que la psychologie des entreprises et la relation des japonais avec le travail est poussée à l'extrême. C'est une sorte de caricature de l'entreprise et des moeurs nipponnes et ça m'a bien plu.
Il s'agit pour moi d'une relecture. Même si l'attrait de la découverte s'est un peu émoussé avec le temps, j'ai passé à nouveau un bon moment avec ce roman. Je l'ai relu car on le compare un peu avec son petit dernier, Ni d'Ève, ni d'Adam, que je compte lire bientôt.