Selon les commentaires de la PA, c'est une opération de piratage majeure qui a été mise à jour, et à laquelle le raid mené ce week-end a permis de mettre un terme. L'association des éditeurs d'Inde pense que la quasi-totalité des copies illégales a été réalisée durant l'année scolaire. Il va de soi que ces stocks n'étaient pas à destination ni des bibliothèques personnelles des contrefacteurs, ni d'oeuvres de charité. Elles étaient vraisemblablement destinées à être vendues dans les rues de New Delhi et même en dehors des frontières.
La directrice internationale de la PA, Emma House, s'est félicitée de la coordination mise en place par les forces de police locales, qui ont « pris les mesures s'imposant rapidement ». Évidemment, ce fut aussi l'occasion d'un petit laïus sur le piratage qui détruit les entreprises légitimes. Les éditeurs locaux qui investissent pour fournir des ouvrages de qualité aux étudiants sont bien entendu lésés face à ce genre de commerce.
Mais si ce raid met fin à cette organisation, il serait bon qu'Emma House consulte un peu plus régulièrement nos colonnes. Elle saurait en effet que l'Inde représente un véritable Éden pour la contrefaçon de livres. En effet, nombre d'éditeurs australiens le savent : cette région est particulièrement connue de leurs services pour procurer des ouvrages illégalement copiés. Le grand combat ne fait que se perpétuer, que ce soit pour les industries de la musique, du cinéma ou du livre.