Inglourious Basterds

Publié le 25 août 2009 par Bobby @MissBobbyD

Je continue avec les hostilités cinématographiques. Le réalisateur de mon cœur m’a fortement incitée (si ce n’est obligée) à aller voir avec lui le dernier Q.T. (prononcez Kiou Ti, plus chic), Inglourious Basterds. Je vais en décevoir plus d’un, je ne suis pas une fan inconditionnelle de Monsieur Tarantino (et je ne vous précise même pas le nombre de films que j’ai vu de lui) mais j’ai une bonne raison ! Je n’aime pas le côté boucherie, charcuterie, triperie chez lui ; je suis une âme UN PEU sensible et mes yeux ne supportent pas sa violence démesurée. Bref, revenons à mon mouton.

Inglourious Basterds… étant donné que je connais très peu le travail de Q. (Kiou), j’ai jonglé avec ce que j’avais pu voir, entendre, lire. Pour moi, on y retrouve sa patte, pas partout, les petits travers humoristiques très sarcastiques, ses coupures très Tarantinesques (c’est à la mode en ce moment de mettre des “esques” partout), son générique de début. Selon M.G., il fait beaucoup de rappels au cinéma. J’ai trouvé l’histoire bien ficelée avec des séquences trop longues. Il s’est retenu sur le côté violent (merci) mais il ne l’a pas complètement supprimé (faut pas exagérer non plus).

 

Niveau acteurs, bon, Brad Pitt (je fais partie des rares filles qui ne crient pas d’hystérie en le voyant) a pris un coup de vieux (j’ai remarqué ses rides plus que son jeu)… je pense qu’en version originale, il doit être plus… plus… euh… enfin mieux (désolée). Ce n’est pas son meilleur rôle à mon goût. Mélanie Laurent, parfois bonne, parfois c’est rayé, ça saute comme un vieux disque. Pourquoi ? Je ne sais pas. J’ai relevé Diane Krüger qui pour le coup, joue parfaitement bien (cela reste mon point de vue), elle a un jeu très fluide, sans fausses notes. Et je finirai par l’acteur qui m’a totalement bluffée (et c’est rare), Christoph Waltz, qui n’a pas du tout volé sa Palme au dernier Festival de Cannes. Il joue remarquablement bien, en instaurant toujours cette tension lors de ses séquences, ce petit sadisme. Vraiment, là, j’adhère !

Pour en finir, mon côté chauvin a apprécié qu’une bonne partie du film soit en français et tournée en France (dommage que Brad Pitt ne s’est pas essayé en Molière plutôt qu’en rital). Le film est à voir, surtout pour ceux qui vouent une admiration ultime au chef Tarantino. Je regretterais les quelques longueurs.

PS : petit rappel calligraphique !