La saison estivale des pleurs médiatiques et des hommages officiels s’est ouverte avec la mort de Michael Jackson, elle se clôt avec le décès de Ted Kennedy, le dernier et sans doute de loin le plus falot de la bande. Du reste et contrairement à John et Robert ses aînés, il est mort dans son lit et à Hyannis Port, pas à Dallas sous les balles d’un tireur embusqué ou à Los Angeles sous celles d’un terroriste palestinien.
De fait, pour estimable qu’il ait été, Ted Kennedy était loin d’être la personnalité politique de tout premier plan que ses thuriféraires posthumes nous survendent aujourd’hui. Pas de « Nouvelle Frontière » ni de Ich bin ein Berliner pour affirmer son attachement à la défense du Monde Libre menacé d’agression par les blindés communistes.
Reste une carrière de sénateur longue de près d’un demi-siècle au cours de laquelle il a forcément eu l’occasion d’associer son nom à quelques textes législatifs de première importance, ce qui prouve au passage qu’il n’y a pas que la France à être atteinte par la gérontocratie parlementaire.
Bonjour le clin d’œil ! Ces malheureux frangins ont du se retourner dans leurs tombes d’Arlington. Bonjour le clin d’œil mais a priori pas de quoi rester ad vitam aeternam dans les manuels d’histoire des écoliers Américains ou des autres.
Message personnel à Marcel sur un tout autre sujet : Inutile de faire réparer l’iPhone dont Josette vient de casser l’écran en le laissant tomber sur le carrelage de la cuisine par Carglass, yaka le rapporter direct chez Darty, en principe et avec l’assurance elle en aura un tout neuf et gratos, dernier modèle en plus avec vidéo et tout…