Photo NR, Anne Savaris
Présente dans le Sancerrois, vainqueur de trois étapes au sprint, Ziliute était bien la plus forte de ce Trophée.
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Autorisation du 03.02.2005
Hier, la Lituanienne à l'extraordinaire palmarès a tiré sa révérence au Berry. Sur un dernier (et premier) succès dans le Trophée d'Or.
Cette victoire, finalement, elle est logique tant vous êtes apparue la plus forte?
« Ce n'est pas moi qui ai gagné mais l'équipe (NDLR : elle a d'ailleurs fait monter sur le podium ses coéquipières) car aujourd'hui je ne pouvais rien faire seule. Au départ, il y a eu beaucoup d'attaques et l'équipe a dû beaucoup travailler. Même chose dans le dernier tour. D'ailleurs, j'ai dû lancer le sprint aux 500 m parce que mes coéquipières qui n'étaient plus que trois étaient “ kaput ” . »
Ce matin partiez-vous avec l'idée que, sauf accident, le Trophée d'Or ne pouvait vous échapper tant vous étiez la plus véloce ?
« Dans le sport, il peut tout se passer, je pouvais casser mon vélo, tomber. Et puis, toutes les équipes veulent gagner l'étape alors il fallait être vigilante pour prendre les bonifications. »
Quelles seront vos ambitions au championnat du monde, fin septembre ?
« Je veux gagner, bien sûr. Ce seront mes derniers championnats alors… Après, je veux faire directeur sportif dans cette même équipe (Safi Pasta), qui est la seule que j'ai connue. Je cours là depuis treize années, c'est ma petite famille. »
Vos victoires cette saison doivent avoir encore plus
de saveur.
« Oui, cette année, à chaque course que j'ai disputée, j'ai mis vraiment tout mon cœur. Comme ici. »
Annaïck Mainguy
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