Grippe A : vous avez dit "pandémie" ?

Publié le 30 août 2009 par Cafatica



Dessin : Bickel
http://www.bickel.fr/129

Une... "pandémie" ?... Mais il n'y a pas de pandémie ! Regardons le nombre de cas sur les plus de 6 milliards d'êtres humains que compte l'ensemble de la planète : ridiculement faible, c'est presque risible de parler de pandémie quand on sait le nombre de maladies qui font chaque jour beaucoup plus de victimes : sida, thyphoïde, maladie de Chagas... mais ce sont les pays en développement qui crèvent, qu'est-ce qu'on s'en fout d'eux ! Nous, on a un peu de fièvre et le nez qui coule, et ça, c'est un drame planétaire ! Ce fameux mot de "pandémie" a été lâché de façon complètement arbitraire sans que personne ne se pose de question. On nous fait peur au service d'un seul grand gagnant de cette sinistre mascarade : les vendeurs de vaccins, autrement dit les labos, qui ont tous les pouvoirs et peuvent dire n'importe quoi à n'importe qui du moment qu'il s'agit de rentabiliser la production d'un médicament ou d'un vaccin. Tout ce battage médiatique digne d'une dictature à la chinoise ne vise qu'à faire trembler les bonnes gens en jouant sur une corde particulièrement sensible : leur peur de la maladie, mais surtout de la mort. Le problème, c'est qu'il faudra bien mourir de quelque chose, de toute façon. C'est cette peur entrenue à longueur de journée pendant des mois et des mois qui va rendre le brave peuple prompt à aller se faire docilement vacciner à l'automne, sans se poser de question, "parce que c'est comme ça, le monsieur il a dit que tout le monde avait la grippe alors tout le monde doit se faire vacciner". Les actionnaires de Sanofi sont très heureux : par ici le fric, braves gens ! Car il n'est peut-être pas inutile de rappeler que l'usine construite au Mexique spécialement pour produire les fameuses doses de vaccin a coûté la bagatelle de 100 millions d'euros (en pleine crise...), et qu'un tel contrat doit être amorti en vendant à tout prix les produits qui sortent de cette usine, à savoir les vaccins.
Le plus grave, c'est qu'une fois de plus, les enfants seront pris en otage dans cette pathétique histoire, comme pour l'hépatite B, entre autres. Pendant qu'on injectera aveuglément des seringues bourrées d'adjuvants allergisants et autres substances dans le corps des petits et des vieux, les actionnaires de Sanofi compteront combien ils ont touché grâce à tous ces petits cobayes.
On commence maintenant à nous dire que tout compte fait, le Tamiflu (ou Tami-fous ?!) n'a peut -être pas besoin d'être systématiquement donné, qu'il peut avoir des effets forts désagréables, etc. sauf lorsqu'ils sont sur le point de retirer un médoc du marché, les labos ne font jamais leur mea culpa sur aucun de leurs produits ; jamais les effets secondaires ne sont exposés dans les médias sauf en cas de retrait du produit ; si on commence à dire que le le Tamiflu n'est pas la panacée, c'est uniquement pour que les gens comprennent indirectement dans cette info qu'il n'y aura plus qu'un seul point de salut contre la grippe, puisque le médoc ne sert pas tant que ça : le vaccin !  Car un vaccin est toujours deux fois plus rentable qu'un médicament : le vaccin vise tout le monde, les bien-portants comme les malades ; un médicament au contraire ne vise qu'une partie de la population : les gens malades, donc beaucoup moins de monde, et au final beaucoup moins d'argent dans les caisses des labos, qui ont donc beaucoup plus intérêt (et je pèse le mot) à vendre des vaccins que du Tamiflu.
On nage en pleine psychose, au seul service du lobby pharma, et pour un bon petit bout de temps encore. Jusqu'à quand va durer tout ce ridicule patakès ? Jusqu'à une date bien précise : celle où tous les stocks de vaccins seront écoulés. A partir de là, du jour au lendemain, la grippe porcine disparaîtra comme par magie, comme par magie il n'y aura plus de pandémie. Elle sera oubliée, jusqu'à la prochaine maladie à la mode qui fera vendre à nouveau beaucoup de vaccins, beaucoup de médicaments, et aussi beaucoup de papier, car les journalistes ne sont pas en reste. Je vous parie que la prochaine psychose, ça va encore être une grippe, vu que le virus mute tout le temps, et qu'on en viendra jamais à bout, avec ou sans vaccins...  Les laboratoires le savent très bien, mais c'est la garantie de leur rapporter un max de pognon chaque hiver.
Bien entendu, ce n'est pas maintenant, à 26 ans, alors que je ne tombe jamais malade, que je vais commencer à me faire vacciner, et franchement, je n'ai pas l'impression de courir un grave danger en refusant toute vaccination. J'attraperai peut-être la grippe cet automne ou cet hiver, et alors ? ça me fera une bonne immunité, durable et naturelle, par la suite. Je me soignerai, je resterai au chaud, et j'éternuerai en me disant qu'ailleurs dans le monde, des millions de bébés meurent chaque jour de malnutrition et de faim, alors ma grippe, je n'en ferai certainement pas toute une maladie !....
Article complet sur le sujet :

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Cessons d'être naïfs...