Le ministre reste tout de même confiant. Même si le nombre de postes supprimés dans l'Education nationale entre 2007 et 2010 s'élèvera à près de 50 000, Luc Chatel assure pouvoir préserver un taux d'encadrement constant. Reste donc à se demander comment cela est possible alors que les effectifs du primaire et du secondaire sont orientés à la hausse.
La réponse des syndicats d'enseignants ne s'est pas fait attendre. Les coupes se font parmi les titulaires qui sont détachés ou qui ne sont pas toujours en présence des élèves. On supprime des postes de remplaçants dans les matières où les parents supportent que plusieurs semaines se passent sans l'ombre d'une solution. La gestion des options au lycée est revue de façon à limiter le nombre de postes nécessaires.
Pour le primaire, on scolarise moins facilement les enfants dès deux ans et des hausses discrètes d'effectifs se font sur tous les niveaux. L'école perd progressivement des moyens importants.