La crise touche aussi les parcs animaliers

Publié le 31 août 2009 par Maaxtal

La ville de Sept-Îles perdra bientôt un attrait touristique de taille. Le Centre nature de Gallix, un refuge qui accueille de nombreux animaux sauvages, fermera bientôt ses portes.

Depuis 20 ans, le propriétaire du refuge, Serge Petitpas, accueille des animaux blessés et orphelins. Il s'agit d'un véritable sanctuaire de 32 hectares où l'on peut observer une quarantaine d'espèces, dont des lynx, des cerfs, des orignaux et même des loups.

Le Centre nature de Gallix est une véritable passion pour Serge Petitpas « Ç'a jamais été un travail pour moi. Je remercie le ciel d'avoir pu faire ça à une étape de ma vie », dit-il.

Or, M. Petitpas a déjà un autre emploi à temps plein. Avec la retraite qui approche, il souhaite réduire la cadence. De plus, les touristes ne sont pas assez nombreux pour faire vivre son refuge.

Une perte importante

Cette fermeture est une perte importante pour la ville de Sept-Îles, qui souhaite mousser le tourisme dans la région. « On perd un attrait très intéressant pour les touristes et pour la population des alentours [...] Le tourisme est jeune à Sept-Îles. Donc, il y a beaucoup de développement à faire, il y a beaucoup de choses à faire », dit Mylène Barbeau, directrice de Tourisme Sept-Îles.

Le Centre nature de Gallix devra maintenant se départir de ses animaux. « Ce n'est pas tout le monde qui peut avoir un orignal dans sa cour. Donc, il y a des endroits, des centres nature, des zoos. On va faire le tour du Québec pour voir s'il y en a qui sont intéressés », explique M. Petitpas.

Ce dernier ne compte toutefois pas arrêter ses activités. Il s'investira dans sa nouvelle passion, la pisciculture. Ses truites se retrouveront d'ailleurs dans les pourvoiries de la Côte-Nord. « On a investi pour refaire cinq autres lacs. La pisciculture va être à plein régime », dit-il.

Il reste encore du temps pour visiter le refuge de M. Petitpas. Le Centre nature de Gallix demeure ouvert pour les deux prochaines fins de semaine.