Jack Nicholson

Publié le 31 août 2009 par Cinephileamateur
Cinéphile du jour, bonjour !!! Nouveau mois, nouvelles attentes et nouvelles personnalités liés au septième art sur ce blog. Aujourd'hui, j'ai décidé de mettre un peu en avant Jack Nicholson à l'occasion de la re-sortie en salles le 16 septembre prochain de "Vol au dessus d'un nid de coucou". Pour savoir deux trois petites choses à son sujet ainsi que connaître mon avis sur ce que j'ai pu voir de lui au cinéma, je vous invite à cliquez sur "Lire la suite"...
"Avec mes lunettes de soleil, je suis Jack Nicholson. Sans, je suis gros et septuagénaire."
Comme toujours mais je le précise quand même au cas ou, je ne suis pas journaliste donc ce qui sera écris sur ce billet sera issu de plusieurs sites Internet mais mes sources sont cités en bas de pages. L'appréciation que je donne sur cet acteur plus bas est en revanche personnelle cela va de soit et n'engage que moi ;-)


Jack Nicholson (né John Joseph Nicholson le 22 avril 1937 à New York) est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain. Récompensé par trois Oscars et par sept Golden Globe, il est connu pour ses personnages sombres et névrosés.
Jack Nicholson est né le 22 avril 1937 à Neptune dans l'état du New Jersey (États-Unis). Il est le fils d'une showgirl, nommée June Frances Nicholson (nom de scène June Nilson) d'origine anglaise (de par sa mère) et irlandaise (par son père). Six mois plus tôt, le 16 octobre 1936, June se marie à Elkton dans le Maryland, avec Donald Furcillo (nom de scène : Donald Rose), un showman d'origine italienne. Furcillo était cependant déjà marié et, bien qu'il ait offert de prendre soin de l'enfant, la mère de June, Ethel, insiste pour l'élever, notamment afin que June puisse continuer sa carrière de danseuse.
Il a deux demi-sœurs.
Jack Nicholson a été élevé en pensant que ses grands-parents John J. Nicholson (un vendeur de fenêtres dans un grand magasin à Asbury Park (New Jersey)) et Ethel May Rhoads (une coiffeuse, esthéticienne et artiste amateur à Neptune (New Jersey)) étaient ses parents. Il est allé au lycée Manasquan High School, qui lui a décerné plus tard une récompense honorifique d'arts dramatiques. C'est seulement en 1974 lors d'une entrevue que Nicholson a été informé par un journaliste du Time Magazine que ses parents étaient en réalité ses grands-parents et que sa sœur était sa mère. À cette époque, sa mère et sa grand-mère étaient déjà mortes (respectivement en 1963 et en 1970). Nicholson a déclaré qu'il ne savait pas qui était son père et que "seules Ethel et June savaient et elles ne l'ont dit à personne".
Bien que Donald Furcillo ait prétendu être le père de Nicholson et avoir été polygame en se mariant avec June, le biographe Patrick McGilligan, auteur de "Jack's Life" (publié en décembre 1995) a affirmé qu'Eddie King, le manager de June, pouvait être le père biologique. D'autres sources suggèrent que June Nicholson n'était pas sûre de l'identité du père. Jack Nicholson a choisi de ne pas faire de test ADN ni de s'en préoccuper. De plus, il faut signaler qu'il n'existe aucun certificat de sa naissance, juste une déclaration a posteriori faite lorsqu'il avait environ 17 ans annonçant Ethel en tant que mère.
Dans sa vie privée adulte, Nicholson a été connu pour son incapacité à "se fixer". Il a eu quatre enfants de trois femmes différentes :
  • Jennifer Nicholson avec son ancienne épouse Sandra Knight ;
  • Caleb Goddard avec Susan Anspach, sa collègue sur "Cinq pièces faciles" ;
  • Lorraine Nicholson et Raymond Nicholson avec Rebecca Broussard.

Il eut aussi des liaisons avec de nombreuses actrices et top models (tel que Lara Flynn Boyle, de trente ans sa cadette). Sa plus longue liaison dura 17 ans avec l'actrice Anjelica Huston, la fille du légendaire réalisateur John Huston. Cependant, cette relation se finit lorsque les médias rapportèrent que Rebecca Broussard était enceinte de lui.
Malgré son éducation catholique, Jack Nicholson a dit à Vanity Fair en 1992 qu'il ne croyait pas en Dieu. Et s'il est personnellement contre l'avortement, il est aussi pro-choix.
Jack Nicholson a débuté sa carrière en tant qu'acteur, scénariste et producteur, travaillant pour et avec Roger Corman, parmi d'autres. Cette collaboration inclut sa première apparition dans "The Cry Baby Killer" (1958), où il joue un délinquant juvénile qui panique après avoir tué deux autres adolescents, "La Petite boutique des horreurs" (1960), dans lequel il joue un petit rôle en tant qu'un patient dentaire masochiste. Il joue dans deux autres films de Corman : "Le Corbeau" (1963) et "L'Halluciné" (1963), dont il partage la tête d'affiche avec sa femme de l'époque Sandra Knight.
Lors des années 1960, les rôles n'étant pas toujours faciles à trouver, Nicholson se mit à écrire plus souvent. Ainsi sont nés "Thunder Island" (1963), "Flight to Fury" (1964), "L'Ouragan de la vengeance" (1965), et "Head des Monkees" (1968). Ces films n'ont pas eu vraiment de succès, mais le jeune Nicholson travaillait régulièrement. Dans le monde de la sitcom télé, il a aussi fait une apparition dans deux épisodes de "The Andy Griffith Show" dans le rôle de Marvin Jenkins en 1966 et 1967.
Alors que sa carrière d'acteur ne semble mener nulle part, Nicholson se résigne à une carrière derrière la caméra en tant que scénariste/réalisateur. Son premier véritable succès en tant que scénariste vient en 1967 avec "The Trip", film sous acide, interprété par Peter Fonda et Dennis Hopper. Ces derniers lui permettent deux ans plus tard de reprendre sa carrière d'acteur en lui donnant le rôle de George Hanson, un avocat alcoolique, dans le film culte "Easy Rider" (1969). Ce rôle lui vaudra sa première nomination aux Oscars.
Une nomination pour le meilleur acteur suit l'année suivante pour son rôle dans "Cinq pièces faciles" (1970). Cette même année, il apparaît dans l'adaptation de "Melinda" dans le rôle du demi-frère de Daisy Gamble (Barbra Streisand).
En plus de ces films, citons d'autres de ses premiers rôles les plus notables : "La Dernière Corvée" de Hal Ashby (1973), qui lui valut un Prix d'interprétation à Cannes et le film noir de Roman Polanski, "Chinatown" (1974). Jack Nicholson a été nommé aux Oscars comme meilleur acteur pour ces deux films. Nicholson a aussi joué dans le film sur le groupe The Who et réalisé par Ken Russel, "Tommy" (1975), et la même année dans le film de Michelangelo Antonioni, "Profession : reporter", considéré par beaucoup comme l'un de ses rôles les plus mémorables et les moins connus.
Même s'il rate la statuette pour son inoubliable prestation en détective privé hâbleur dans "Chinatown" (film dont il réalisera lui-même une suite quelques années plus tard), Jack Nicholson gagne son premier Oscar du meilleur acteur grâce à son interprétation de Randle Patrick McMurphy dans "Vol au-dessus d'un nid de coucou" réalisé par Milos Forman en 1975 et adapté du roman de Ken Kesey . Le film reçoit également les 4 autres récompenses majeures de la cérémonie à savoir meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice et meilleure adaptation.
Bien qu'il n'ait même pas reçu de nomination aux Oscars pour son rôle de Jack Torrance dans "Shining" (1980) de Stanley Kubrick (adapté du roman de Stephen King), il resta comme l'une de ses interprétations les plus marquantes.
Son Oscar suivant, l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, l'a récompensé pour son interprétation de Garrett Breedlove, un astronaute à la retraite, dans "Tendres passions" (1983).
Jack Nicholson a été très prolifique durant les années 80, jouant dans des films tels que "Le facteur sonne toujours deux fois" (1981), "Reds" (1981), "L'Honneur des Prizzi" (1985), "Les Sorcières d'Eastwick" (1987), et "Ironweed" (1987). Trois nominations aux Oscars ont suivis ("Reds", "L'Honneur des Prizzi", et "Ironweed").
Le film "Batman" de 1989, où Nicholson tient le rôle du Joker, fut un succès commercial international et, grâce à un arrangement qui lui permit d'obtenir un pourcentage lucratif, Jack Nicholson gagna environ 60 millions de dollars.
Pour son rôle du Colonel Nathan R. Jessep dans "Des hommes d'honneur" (1992), un film sur un crime dans une unité de la Marine US, il fut une fois de plus nommé aux Oscars. Ce film contient la scène "You can't handle the truth!" qui est devenue très connue et fut souvent imitée.
Toutes les performances de Jack Nicholson n'ont pas été bien reçues. Il fut nommé aux Razzie Awards du pire acteur pour "Man Trouble" (1992) et "Hoffa" (1992).
Jack Nicholson reçut un autre Oscar du meilleur acteur pour son rôle de Melvin Udall, un auteur névrosé souffrant de trouble obsessionnel compulsif, dans la romance "Pour le pire et pour le meilleur" (1997).
Dans "Monsieur Schmidt" (2002), Jack Nicholson interprète un actuaire d'Omaha (Nebraska) qui s'interroge sur sa vie et sur la mort de sa femme. Son calme et son jeu tout en finesse contraste avec nombre de ses rôles précédents et il fut nommé pour l'Oscar du meilleur acteur.
Dans la comédie "Self Control" (2003), il joue un thérapeute agressif désigné pour aider le pacifiste convaincu Adam Sandler.
En 2003, dans "Tout peut arriver", Nicholson joue le rôle d'un playboy qui tombe amoureux de la mère (Diane Keaton) de sa petite amie.
Fin 2006, Jack Nicholson revient au « côté obscur » dans le rôle de Frank Costello, un parrain sadique de la mafia irlandaise de Boston aux côtés de Matt Damon et Leonardo DiCaprio dans "Les Infiltrés" de Martin Scorsese, le remake de "Infernal Affairs" de Andrew Lau.
En novembre 2006, Jack Nicholson a joué dans le nouveau film de Rob Reiner, "The Bucket List" qui met en scène Jack Nicholson et Morgan Freeman dans le rôle de deux mourants qui veulent réaliser leur liste de buts. Le film, sorti en 2008, se titre en français "Sans plus attendre".
Au 6925 Hollywood Boulevard, Jack Nicholson possède son étoile sur le mythique Walk of fame.

Voici quelques petites anecdotes au sujet de Jack Nicholson :
  • Il est le seul acteur, avec Michael Caine, à avoir été nommé aux Oscars (meilleur acteur et meilleur acteur dans un second rôle) dans cinq décennies différentes : les années 1960, 1970, 1980, 1990 et 2000.
  • Ses amis de lycée le surnommaient « Nick » et il fut élu « clown de la classe » en 1954 à la Manasquan High School. En 2004, Nicholson assista à la réunion des anciens de l'école à la surprise et au plaisir de ses anciens camarades. Un théâtre de l'école fut baptisé en son honneur.
  • Lorsqu'il arriva pour la première fois à Hollywood, Nicholson travailla pour les légendes de l'animation Hanna-Barbera. Découvrant son talent d'artiste, ils offrirent à Nicholson un poste d'artiste de l'animation. Cependant, il déclina l'offre en raison de ses projets d'acteur.
  • Il est fan des New York Yankees et des Los Angeles Lakers. Son soutien au Lakers est presque légendaire, assistant à tous les matchs se déroulant au Forum et à Staples Center pendant vingt cinq ans. Parfois, Jack Nicholson s'est disputé avec des arbitres et des joueurs adverses et il est même descendu sur le terrain. Parce qu'il s'était trop disputé avec les arbitres lors d'un match de final en 2001, il entraîna une faute pour les Lakers. Aussi ceux qui travaillent avec lui doivent-ils parfois prendre en compte sa passion pour les Lakers et ne pas le faire tourner lors de la retransmission des matchs, par exemple.
  • Jack Nicholson fut le voisin de Marlon Brando pendant de nombreuses années sur Mulholland Drive à Beverly Hills. Warren Beatty a aussi vécu tout près, donnant à la rue le surnom de "Bad Boy Drive". Après la mort de Brando en 2004, Jack Nicholson a racheté le bungalow de son voisin pour 6.1 millions de dollars, afin de la démolir. Nicholson affirma qu'il n'y avait aucun respect pour l'héritage de Marlon Brando, car la maison était laissée à l'abandon.
  • L'acteur Harry Dean Stanton fut le témoin au mariage de Jack Nicholson. Les deux acteurs sont apparus dans six films ensemble. Il est aussi un ami proche du réalisateur Roman Polanski, le soutenant lors de nombreuses crises personnelles, telles que la mort de son épouse, Sharon Tate, tuée par la "famille de Charles Manson". Il a aussi soutenu Polanski lors de sa condamnation pour viol sur une mineure, un crime qui se serait déroulé dans le domaine de Jack Nicholson à Mulholland Drive.
  • Il trompa Anjelica Huston, sa compagne pendant 17 ans, avec la meilleure amie de sa fille.
  • Jack Nicholson apparaît en 7ème position dans le "Top 10 des légendes vivantes du sexe" de Maxim pour avoir couché avec 2 000 femmes.

Bien sûr, Jack Nicholson ce n'est pas que un homme à la personnalité complexe. Si sa façon de vivre ne le regarde que lui, c'est aussi un grand acteur qui fut à de maintes reprises récompensés pour son travail durant sa carrière. Parmi celle ci ont peu en retrouvé plusieurs (les récompenses obtenues sont en gras, les autres correspondant à des nominations pour l'acteur ;-) ) :
Oscars :
  • 1969 : Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour "Easy Rider"
  • 1970 : Oscar du meilleur acteur pour "Cinq pièces faciles"
  • 1973 : Oscar du meilleur acteur pour "La Dernière Corvée"
  • 1974 : Oscar du meilleur acteur pour "Chinatown"
  • 1975 : Meilleur acteur pour "Vol au-dessus d'un nid de coucou"
  • 1981 : Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour "Reds"
  • 1983 : Meilleur second rôle masculin pour "Tendres Passions"
  • 1985 : Oscar du meilleur acteur pour "L'Honneur des Prizzi"
  • 1987 : Oscar du meilleur acteur pour "Ironweed"
  • 1992 : Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour "Des hommes d'honneur"
  • 1997 : Meilleur acteur pour "Pour le pire et pour le meilleur"
  • 2002 : Oscar du meilleur acteur pour "Monsieur Schmidt"

Golden Globe :
  • 1969 : Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour "Easy Rider"
  • 1970 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour "Cinq pièces faciles"
  • 1971 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour "Ce plaisir qu'on dit charnel"
  • 1973 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour "La Dernière Corvée"
  • 1974 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour "Chinatown"
  • 1975 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour "Vol au-dessus d'un nid de coucou"
  • 1981 : Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour "Reds"
  • 1983 : Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour "Tendres Passions"
  • 1985 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour "L'Honneur des Prizzi"
  • 1989 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour "Batman"
  • 1992 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour "Hoffa"
  • 1992 : Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour "Des hommes d'honneur"
  • 1997 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour "Pour le meilleur et pour le pire"
  • 1999 : Cécil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière
  • 2002 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour "Monsieur Schmidt"
  • 2003 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour "Tout peut arriver"
  • 2006 : Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour "Les Infiltrés"

BAFTA :
  • 1969 : BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour "Easy Rider"
  • 1974 : BAFTA du meilleur acteur pour "La Dernière Corvée"
  • 1974 : BAFTA du meilleur acteur pour "Chinatwon"
  • 1975 : BAFTA du meilleur acteur pour "Vol au-dessus d'un nid de coucou"
  • 1981 : BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour "Reds"
  • 1989 : BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour "Batman"
  • 2002 : BAFTA du meilleur acteur pour "Monsieur Schmidt"
  • 2006 : BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour "Les Infiltrés"

Cannes :
  • 1974 : Prix d'interprétation masculine pour "La Dernière Corvée"


Filmographie :

  • How Do You Know ? (Prochainement), de James L. Brooks
  • Roman Polanski: Wanted and Desired (2008), de Marina Zenovich (Lui-même)
  • Sans plus attendre (2008), de Rob Reiner (Edward Cole)
  • Les Infiltrés (2006), de Martin Scorsese (Frank Costello)
  • Tout peut arriver (2004), de Nancy Meyers (Harry Sanborn)
  • Deux en un (2004), de Bobby Farrelly (Lui-même)
  • Self Control (2003), de Peter Segal (Buddy Rydell)
  • Monsieur Schmidt (2003), de Alexander Payne (Warren Schmidt)
  • The Pledge (2001), de Sean Penn (Jerry Black)
  • Stanley Kubrick : a life in pictures (2001), de Jan Harlan (Lui-même)
  • Pour le pire et pour le meilleur (1998), de James L. Brooks (Melvin Udall)
  • Etoile du soir (1997), de Robert Harling (Garett Breedlove)
  • Blood and Wine (1997), de Bob Rafelson (Alex)
  • Mars Attacks (1997), de Tim Burton (Le Président Dale / Art Land)
  • Man Trouble (1996), de Bob Rafelson (Eugene Earl Axline)
  • Crossing Guard (1995), de Sean Penn (Freddy Gale)
  • Wolf (1994), de Mike Nichols (Will Randall)
  • Des hommes d'honneur (1992), de Rob Reiner (Le Colonel Nathan R. Jessup)
  • Hoffa (1992), de Danny DeVito (Jimmy Hoffa)
  • Two Jakes (1990), de Jack Nicholson (Jake Gittes / Le narrateur)
  • Batman (1989), de Tim Burton (Le Joker / Jack Napier)
  • Broadcast News (1988), de James L. Brooks (Bill Rorich)
  • Les Sorcières d'Eastwick (1987), de George Miller (Daryl Van Horne)
  • La force du destin (1987), de Hector Babenco (Francis Phelan)
  • La Brûlure (1986), de Mike Nichols (Mark)
  • L'Honneur des Prizzi (1986), de John Huston (Charley Partana)
  • Tendres passions (1984), de James L. Brooks (Garrett Breedlove)
  • Reds (1982), de Warren Beatty (Eugene O'Neill)
  • Le Facteur sonne toujours deux fois (1981), de Bob Rafelson (Frank Chambers)
  • Police frontière (1981), de Tony Richardson (Charlie Smith)
  • Shining (1980), de Stanley Kubrick (Jack Torrance)
  • En route vers le sud (1978), de Jack Nicholson (Henry Moon)
  • Le Dernier Nabab (1977), de Elia Kazan (Brimmer)
  • Vol au-dessus d'un nid de coucou (1976), de Milos Forman (Randle Patrick McMurphy)
  • Missouri Breaks (1976), de Arthur Penn (Tom Logan)
  • Tommy (1975), de Ken Russell (L'expert)
  • La Bonne fortune (1975), de Mike Nichols (Oscar Sullivan)
  • Profession : reporter (1975), de Michelangelo Antonioni (David Locke)
  • Chinatown (1974), de Roman Polanski (Jake Gittes)
  • La Dernière Corvée (1974), de Hal Ashby (Billy "Bad Ass" Buddusky)
  • The King of Marvin Gardens (1972), de Bob Rafelson (David Staebler)
  • Ce plaisir qu'on dit charnel (1971), de Mike Nichols (Jonathan Fuerst)
  • Un Coin tranquille (1971), de Henry Jaglom (Mitch)
  • Cinq pièces faciles (1970), de Bob Rafelson (Robert Eroica Dupea)
  • Melinda (1970), de Vincente Minnelli (Tad Pringle)
  • Les Motos de la violence (1970), de Martin B. Cohen (Bunny)
  • Easy Rider (1968), de Dennis Hopper (George Hanson)
  • Head (1968), de Bob Rafelson (Lui-même)
  • Psych-Out (1968), de Richard Rush (Stoney)
  • The Shooting (1967), de Monte Hellman (Billy Spear)
  • L'Ouragan de la vengeance (1966), de Monte Hellman (Wes)
  • Flight to Fury (1966), de Monte Hellman (Jay Wickham)
  • Back Door To Hell (1964), de Monte Hellman (Burnett)
  • Ensign Pulver (1964), de Joshua Logan (Dolan)
  • L'Hallucine (1963), de Roger Corman (Le Lieutenant André Duvalier)
  • Le Corbeau (1962), de Roger Corman (Rexford Bedlo)
  • La Petite Boutique des horreurs (1960), de Roger Corman (Wilbur Force)
  • Too soon to love (1960), de Richard Rush (Buddy)
  • Studs Lonigan (1960), de Irving Lerner (Weary Reilly)
  • The Wild Ride (1960), de Harvey Berman (Johnny Varron)
  • The Cry Baby Killer (1958), de Jus Addiss (Jimmy Wallace)

Réalisateur :

  • Two Jakes (1990)
  • En route vers le sud (1978)
  • Vas-y, fonce (1971)
  • L'Hallucine (1963)

Scénariste :

  • Vas-y, fonce (1971), de Jack Nicholson
  • Head (1968), de Bob Rafelson
  • The Trip (1967), de Roger Corman
  • L'Ouragan de la vengeance (1966), de Monte Hellman
  • Flight to Fury (1966), de Monte Hellman

Producteur :

  • Two Jakes (1990), de Jack Nicholson
  • Vas-y, fonce (1971), de Jack Nicholson
  • Head (1968), de Bob Rafelson
  • The Shooting (1967), de Monte Hellman
  • L'Ouragan de la vengeance (1966), de Monte Hellman


Quelques citations de Jack Nicholson :

"Avec mes lunettes de soleil, je suis Jack Nicholson. Sans, je suis gros et septuagénaire."
"La télé, c'est la maladie du cinéma."
"Le seul moyen de s'en sortir est de toujours mentir à sa femme et de toujours dire la vérité à sa maîtresse."
"Je suis infidèle avec les femmes, mais j'ai toujours été fidèle à moi-même."
"Je ne veux pas que les gens sachent comment je suis en réalité. Ce n’est pas bon pour un acteur."
"Je prends seulement du viagra quand je suis avec plus d'une femme à la fois."
"Je ne peux plus me permettre de draguer une fille en public, comme j'en avais l'habitude. Je n'aurais jamais cru que le mot 'indécence' ferait un jour partie de mon vocabulaire."
"Ma morale, mon éthique, c’est de prendre du bon temps."
"On ment seulement à deux personnes dans sa vie : sa petite amie et la police."
"Je suis l'archétype du mec qui est un problème."

Bien que je l'ai toujours plutôt bien apprécié à chaque fois que je l'ai vu dans un film, je me rends compte une nouvelle fois en écrivant ses quelques lignes qu'au final, je ne connais que très peu Jack Nicholson. Pourtant, quand on regarde sa filmographie, on ne peut qu'être épaté par les rôles marquants qu'il à eu au long de sa riche carrière et dont les professionnels du cinéma n'ont pas hésité à le récompensé à plusieurs reprises (3 Oscars, 6 Golden Globe, 4 BAFTA et un prix d'interprétation à Cannes quand même pour ne citer que celle ci et sans prendre en compte ses nombreuses nominations). En écrivant ses lignes, j'ai aussi découvert que l'acteur avait une personnalité très complexe dans la vie. Bien sûr, je ne vais pas me permettre de juger l'homme car sa vie ne me regarde pas il fait ce qu'il veut mais si j'en ai un peu parlé dans mon billet, c'est parce que je pense qu'au vue de son mode de vie et de ses pensées, on peut mieux comprendre certains choix qu'il à pu faire au cinéma et je comprends un peu mieux pourquoi il reste l'un des acteurs les plus doués pour jouer les personnages à la psychologie bien chargé :P .
Mon premier souvenir de cinéma avec lui, c'est sans nul doute "Batman" de Tim Burton qui doit d'ailleurs beaucoup à son interprétation. En Joker, il était tout simplement exceptionnel et même si depuis Heath Ledger à joué un Joker tout aussi mémorable, Jack Nicholson à tellement marqué les esprits qu'on y pense toujours encore avec autant de force. C'est d'ailleurs l'un de mes Batman préféré de la franchise et son approche du Joker totalement délirante marche toujours sur moi et sur toute une génération sous le charme. Après, même si je n'ai pas vu tous les films avec lui que je le voudrais, je garde aussi en souvenir "Shinning" que j'ai découvert en salles à l'occasion d'une re-sortie du film dans mon cinéma de quartier et j'en garde là encore une interprétation saisissante qui contribue à la réussite du film même si il y à d'autres facteurs qui rentre en jeu. Ce sont des exemples parmi tant d'autres mais même si je ne me déplace pas forcément en salles pour voir un de ses films, jusqu'à présent il fait parti de ses acteurs qui ne m'ont jamais déçu et dont le jeu d'acteur m'as toujours plu même dans un film que je n'ai pas aimé plus que ça. Débordant de charisme, il fait parti des grands acteurs qui auront marqué l'histoire du cinéma. On peut lui reprocher de jouer un peu sur le même registre et d'avoir souvent les mêmes mimiques mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime et qu'on l'apprécie.
Après, je regrette vraiment qu'il se fasse plus rare ses derniers temps en salles. C'est dommage car en plus je trouve qu'il se bonifie à chaque fois avec le temps. Bien sûr, l'effet des années qui passent se fait ressentir on ne peut le nier mais il reste quand même toujours autant mémorable et à encore je suis sûr beaucoup de chose à montrer. Il fait parti de ses vrais stars d'Hollywood, celle qui font que le cinéma fait rêver. Tandis qu'on vis dans une époque où les vrais acteurs se font de plus en plus rare et apparaissent de façon éphémère (on les qualifie plus de stars pour leurs présence dans les journaux people que pour leurs interprétations dans de grands films), Jack Nicholson fait parti de ses monstres sacré du septième art qui donne au métier d'acteur ses lettres de noblesses. Il reste en tout cas un acteur que j'apprécie énormément. Si mon emploi du temps me le permet, je vais en tout cas essayer de me faire "Vol au dessus d'un nid de coucou" en salles à l'occasion de la re-sortie du film et voir une vraie leçon d'acteur :-) .

Les sources :

  • Wikipédia
  • Allociné
  • Imdb
  • Evene