On visitera, moins connu, le Château de Pubol sur lequel veille l’esprit de Gala, elle-même enterrée dans sa crypte. On découvre un mythe et une douce folie assumée, celle d’un homme amoureux d’une femme, de l’art, de l’Espagne et de cette Catalogne qui sait aujourd’hui l’honorer.
On découvre, et je l’ai déjà évoqué ici, que Strasbourg inspira le maître qui réalisant une commande pour la SNCF, illustra une affiche sur l’Alsace en 1969. Associant Notre Dame de Strasbourg, il réalise alors un dessin unique, qui mériterait sans doute un jour d’enrichir la collection d’un musée strasbourgeois. Mais cela est une autre histoire.
On notera ainsi que celui qui fit de la gare de Perpignan "le centre du monde" n'aura pas oublié celle de la capitale européenne.
NB : Pour visiter le musée Dali, l’idéal est de réserver ou d’y aller hors saison, mais tant qu'à faire, et si vous y êtes l’été, préparer la visite et ne manquez pas le Musée Municipal de Cadaquès qui organise, chaque été, une exposition de grande qualité consacrée à Dali. Cette année, le photographe Sabater est à l’honneur (Jusqu'en janvier 2010).
Pour les collectionneurs : la lythographie de Dali concernant Strasbourg a été déclinée en grands et petits modèles imprimés par Drager, mais plus rare à des grands et petits tirages numérotés à la main et signés au timbre.