Maison Close invente le Storytelling Erotique

Publié le 05 septembre 2009 par Darkplanneur @darkplanneur

Vous connaissez tous le Storytelling de marque, ou la stratégie de raconter des histoires pour séduire le consommateur. Nos amis de Maison Close (Marque de Lingerie) innove en créant le Storytelling Érotique de marque, signé Monsieur Le Français, attention carré blanc...


Villa Satine, l’histoire de Jade.

“Elle s’appelle Jade. Elle a sans doute un autre prénom mais pour moi elle
sera Jade. Quand elle est arrivée à la Villa Satine, j’ai d’abord cru à une erreur
de casting. Comment cette grande tige aux cheveux de jais pourrait-elle bien
devenir ma nouvelle muse ? Nos yeux se cherchent et puis se fuient. Devine t’elle
ma gêne ? Dans son jean slim et son tee-shirt informe, elle découvre les
lieux sans un mot.
Le hall d’accueil sombre, les murs encombrés de souvenirs racontent un
passé glorieux. Dans le salon, un piano en manque de notes cache son ennui
sous un taftas écru. Les persiennes à l’italienne dessinent au sol des figures
géométriques. Elle n’a que faire des grands canapés où j’aimerais me lover.
Le sud ne tient pas toutes ses promesses cette année. Elle a froid et court se
réfugier sur la terrasse à l’abri du Mistral. Allongée sur une grande table en bois
sur laquelle j’imagine bien des délices, elle se réchauffe aux rayons d’un soleil que l’on croirait d’hiver.
Les écouteurs vissés dans les oreilles, elle murmure les paroles
d’un hit éphémère que je ne reconnais pas. Elle zappe nonchalamment
entre les tracks de son mp3 et ne me calcule pas. Je vaque à mes occupations sans guère d’illusion.
Sous un écrin de satin et dentelle provocante, se cachent des propositions les plus incandescentes

“Tu viens ?”. Dans l’embrasure de la porte, une brune mystérieuse me sort
de ma torpeur. Perchée sur des talons vertigineux dont les boucles soulignent
la finesse incroyable des chevilles, elle est là la diva, tenant ses gants de soie.
Dans sa jupe crayon, la black panthère laisse enfin deviner des flancs
insoupçonnables au travers d’une délicate dentelle. Un bustier de satin souligne
sa taille fine et offre au balcon deux blancs pêchés mignons.
Des paupières charbonneuses jaillit un regard d’un bleu profond qui me
transperce. Sa bouche ourlée au rouge carmin répète la question : “Tu viens ?
On va jouer…”. Je ne me suis pas trompé. Elle est bien là, Jade, figure
mystérieuse à la beauté impénétrable.
Elle m’entraîne derrière elle dans un petit cabinet où elle s’effeuille comme
à la Belle Epoque surveillant du coin de sa voilette, les troubles de mon désir.
Maintenant débarrassée de sa jupe, je devine mieux ses jambes interminables
gainées dans des bas délicieusement rétro. Sa nouvelle parure, mêlant satin et
fleurs de dentelle, souffle le chaud et le froid. Culotte, porte-jarretelles
et soutien-gorge semblent bien trop sérieux pour être honnêtes.
Quels vices cachés peuvent-ils bien révéler ? Un sourire, le premier,
comme une esquisse de réponse et voilà que la belle s’enfuit dans la salle à manger.
Les bas roulent sur ses cuisses glabres, ses reins ondulent sous mon regard.
Sans blague, une jarretière ! C’est plus du vice mais de la perversion.
La vampe rajoute à dessein quelques lignes au scénario coquin dont je peine maintenant à deviner l’issue.
Après m’avoir bandé les yeux, elle me conduit sans ménagement dansle salon.
Ses talons claquent sur le marbre froid. Elle va et vient autour de moi en chuchotant à mes oreilles
“tu es ma proie”. Puis, d’un coup sec, arrache mon bandeau. Elle ne
porte rien d’autre qu’un string de satin et un tour de cou qu’un harnais relie par je ne sais quelle magie. Elle m’en confie les rênes en déclarant avec malice : “à toi d’imaginer la suite”.”

Monsieur Le Français
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