« Finis les complexes. À mon âge, je me sens enfin libre vis-à-vis de l'orthographe. Il faut savoir qu'il reste deux tabous en France : la masturbation et les fautes d'orthographe. Avouer que l'on fait des fautes d'orthographe est difficile, presque impossible, dans une société qui a sacralisé cette discipline », explique l'intéressé à L'Alsace.
Une réforme de l'orthographe qui ressemble à un marronnier tant elle revient avec les hirondelles de la rentrée scolaire de septembre, ou à d'autres périodes de l'année. Et concernant les fautes que l'on avait démasquées dans le document officiel du ministère, faisant étalage d'un manque certain de relecture, Luc a assuré, mais un peu tard, comme le corbeau de la fable, que l'on ne l'y reprendrait plus. « Nous devons être exemplaires, cela ne se reproduira plus », a-t-il lancé. (voir l'article de nos confrères de France Info sur le sujet et pour quelques édifiants exemples)
Dernier point soulevé, outre l'éternelle grippe H1N1, la « sottise absolue » incarnée par le collège unique. Le ministre reste plus modéré : de son expérience, et un bac passé en 1982, « il y avait 22 % d'une classe d'âge qui avait le bac, aujourd'hui, il y a 66 % d'une classe d'âge qui a le bac, ça veut dire que grâce au collège unique, on a permis (...) ce progrès ».