Parachute doré de josé happart

Publié le 09 septembre 2009 par Mj1729

POLÉMIQUE SUR LE PARACHUTE DORÉ DE JOSÉ HAPPART

Et dire que rien n’est illégal, il n’y a pas que la fonction qui était spéciale, assortie de bonus tout aussi spécial, -« Le parachute doré de 530.000 euros sur 48 mois de José HAPPART (PS) »-, le leader socialiste, fin limier et coutumier de tous les avantages, ne donne pas l’exemple, c’est le moins que l’on puisse dire, il s’inscrit même dans « l’anti-social socialiste », d’ailleurs qu’est-ce qu’un agriculteur (son véritable métier) a de socialiste ?

Il représente l’élément pertinent discutable du socialisme, l’objet désigné du changement des attitudes du monde politique, de la prise de conscience de la moralité de la chose publique vers un réel désintérêt financier personnel.

L’après "Happart", l’ex-président du parlement wallon, pourrait transformer le fonctionnement de nos institutions, à savoir qu’aucun homme politique ne rentre au pouvoir avec un plan de carrière spéculatif et profiteur.

Mais pourquoi cela tombe toujours sur José Happart (PS) et encore José Happart, l’ancien président du parlement wallon ?

Attendez,- et les précédents présidents du parlement, ministre présidents, chefs de groupe des partis représentés, les présidents honoraires à qui l’on confie des missions spéciales, les commissaires spéciaux,etc, qui ont abusé des même acquis-sociaux pour reprendre la maladresse de parole de l’intervieuw de l’intéressé ?

Ces élus du pouvoir ne boivent-ils pas tous au même abreuvoir du profit personnel ?

Rien de plus facile de se faire élire par l’organe de son parti, lorsqu’on se trouve dans les bonnes grâces des comploteurs du pouvoir, d’attendre les cinq années passées comme député ou sénateur et prendre la porte de sortie avec un minimum d’indemnité équivalent à un an de salaire avoisinant l’indemnité de préavis pas loin des 100.000 euros brut et une participation à une pension assurée de minimum 1.250 euros net/mois, tout cela pour une reconnaissance parlementaire d’à peine cinq ans (un salarié bénéficie de trois mois de préavis et tombe au chômage).

Multiplier cette somme par le nombre de parlementaire en Belgique, ne parlons pas de leurs plafonds de rémunération ajoutés de leur frais de fonctionnement, sans oublier le licenciement de leurs "sbires des cabinets" et leurs remplacements à chaque élection, ceux qui restent,etc…..une manne de deniers publics sans fond et l’opinion public s’étonnerait encore que les caisses de l’Etat sont vides ?

En toute ironie, je trouve que finalement les 530.000 euros brut (puisque aucun journaliste ne peut mettre le doigt sur les montants réels, ni même la nouvelle présidente du parlement wallon, l’ Ecolo Emily Hoyos qui vient de suspendre une partie de l’indemnité de départ avec les quatre partis représentants) sont peu de chose et pas trop chère payer pour de telles prestations et quelles prestations… !

Rassurez- vous, je ne prends nullement la défense de José Happart que je relèguerais plutôt au niveau du plancher des vaches (normal pour un bougre de paysan, lui qui n’a habituellement pas d’autre langage que celui des cochons) !

Le cas Happart, c’est tout un symbole des excès fulgurant d’un PS qui n’a plus rien de socialiste, dont les militants socialistes ne s’y retrouvent plus avec tellement de magouilles en tout genre depuis les affaires scandaleuses et les mauvais exemples qui n’en finissent pas ; le président Di Rupo a beau vouloir resserrer les boulons du pouvoir, pas des cordons de la bourse de ses "oilles", c’est tout le système rémunérateur de nos politiciens qu’il faut changer, mais finalement le socialisme du PS est à la hauteur du même combat anti-capitaliste, il a bel et bien rejoint les valeurs des nantis, celui du capital, ils nous démontrent sans cesse que le socialisme au même titre que les autres partis, est devenu de même couleur politique, celle de la "dictature de l’argent". Il n’y a pas un dossier gérer par le politique qui n’aboutissent à des inculpations et des dérives de financement à la limite de l’abus de biens sociaux…

Depuis quand une quelconque autorité politique peut se négocier des indemnités aussi forte à elle-même, aussi pire que le privé, ils osent parler de prises de responsabilités comparables à celles du privé ?

Pas mal pour un agriculteur sans diplôme d’accéder à un poste de président parlementaire de Wallonie, assorti de grosses et juteuses rémunérations intégrées dans les modes de cumul des mandats, dont il en est un digne représentant et de faire volte face aux deniers publics épuisés par tant d’irrégularités, mais aux hommes politiques, on ne touche pas, ils sont toujours blanchis par notre bonne justice, jamais aucun déni , il n’en dirait pas autant, s’il était encore producteur de lait à 18 cents le litre, il faut dire que l’animal politique Happart et son frère ont su bien se faufiler dans les arcanes du pouvoir et des affaires en tout genre, mais après tout ils ne font que diriger la S.a Belgique.

La maladresse est générale et il suffit de compter depuis des décennies de pouvoir, combien les indemnités de fin de législature de nos politiciens de tous les partis confondus coûtent au budget de l’Etat.

Facile d’entreprendre en politique sans aucun risque ni aucune mise de capital, il n’y a qu’à attendre son éjection pour partir les poches pleines d’argent, sans mal et sans efforts, qu’on ne me dise pas que les interventions de José Happart ont été éloquentes pendant toute sa carrière et ont servi la collectivité de la Région wallonne, que du contraire, que restera-t-il après ces vingt ans de passage dans la vie politique ; en tout cas, il n’aura pas grandi le milieu politique à commencer son propre parti, le PS, qu’il n’a pas cessez de traîner dans la boue, depuis l’époque des Fourons à l’affaire récente de la "Californie Gate", comment dès lors un simple paysan peut-il prétendre à tant de compétence et de responsabilité pour la Wallonie, lui l’agriculteur le mieux rémunéré d’Europe ( et administrateur de l’aéroport de Liège et plus encore…) ?

Les temps sont durs, ne dit-on pas que la Belgique est en faillite et malgré les intentions de bonne gouvernance des dernières négociations de l’Olivier peu après le 21 juillet, rien de probant ne va aboutir car ce qui est contractuel le reste, ce qui est signé est signé, aucun avis juridique nouveau, même sur des arguments de crise, ne pourra empêcher ce beau gâchis et coup de maître du félon socialiste, pas même d’un paysan de ministre.

Le Ministre du Budget Guy Vanhengel a beau appelé dès ce lundi que des économies conséquentes au niveau des autorités publiques doivent être immédiatement prise, pourquoi vouloir modifier ces tendances pernicieuses propres à notre monde politique qui ne font qu’accentuer la dette publique ?

Ce n’est pas innocemment que la Belgique se trouve dans cette situation alarmante et payer, il faudra payer toutes les indemnités dues, celles d’Happart et des autres, du moins jusqu’à ce que la nouvelle équipe des présumés "chevalier blanc" de l’Olivier ne change la mise de la pratique si facile des parachutes dorés, du moins, se décide enfin à mettre un terme à cette gabegie inacceptable et de très mauvais goût pour l’ensemble des travailleurs et contribuables, le comble pour des socialistes qui les défendent… !

 

A propos, le parachute doré de Didier Donfut (PS) de 140.000 euros à l’IGH du Hainaut, additionné à ceux de député, secrétaire d’Etat et bourgmestre ne sont pas mal non plus !

Quelles furent ceux de Guy Spitaels, Van Cauwenberg et Di Rupo et que sera celui de Rudy Demotte ?

 

Ce qui est acquis, c’est qu’il reste un placement à haut rendement dans ce pays, atteindre les "échelons supérieurs du pouvoir", mais dans quel pays de cocagne vivons-nous, écoeurant à côté du principe généralisé des barèmes minimes, la loi du plus grand nombre, essayer de vous servir de la sorte… ?