test east india company

Publié le 09 septembre 2009 par Stargat6
 voici le test de east india company

East India Company projet du studio finlandais Nitro Games.  Ils ont choisi de créer un jeu de gestion mâtiné de stratégie orienté autour du commerce maritime. Ça rappelle donc un peut la série des Port Royale,  l’action se déroule entre l'Europe et l'Asie

 

East India Company .couvre un siècle et demi d'histoire, soit une période allant de 1600 à 1750. Une époque pendant laquelle huit nations européennes s'affrontent pour la domination de l'Inde et de ses précieuses ressources (thé, soie, épices...). La partie commence donc par le choix du pays : France, Suède, Espagne, Portugal, Angleterre, Danemark, Allemagne ou Pays-Bas. Un choix qui n'influence pas  la suite, malheureusement, c'est le premier défaut que j’ai constaté et pas le dernier du titre. En effet, quelle que soit la faction sélectionnée, tout est identique : vous aurez accès aux mêmes modèles de bateaux et aux mêmes ressources d'exportation, il faudra se contenter de huit camps copiés/collés. Au moins le jeu est-il équilibré (et encore, les Portugais ont un certain avantage sur les Suédois du fait de l'emplacement de leur port d'attache, qui leur fait économiser de précieux milles marins).


Une fois votre compagnie des Indes Orientales fondée, vous voilà prêt à partir à la conquête du Monde. Notez d'ailleurs qu'il est possible de débuter une partie directement en 1650 ou en 1700 avec déjà un certain nombre de ports et de bateaux à disposition, mais il est plus intéressant de commencer petit .la  "grande campagne". Par contre, prévoyez du temps devant vous, car vu le rythme du jeu, il ne faut pas loin d'une trentaine d'heures pour en venir à bout, en dépit de la possibilité de multiplier la vitesse par un facteur 2 ou 4. Et si vous pensez aller plus vite au fil de la progression, l'habitude venant, détrompez-vous, car vous aurez aussi plus de choses à gérer. Bref,  le jeu est un peut mous

Pourtant, le principe du jeu est fort simple : vous achetez des marchandises dans votre port d'attache (fer, charbon, tabac...), puis vous voguez vers l'Asie, il faut 3 ans pout il aller. La  vous les revendez en empochant un joli bénéfice au passage. Il ne reste plus qu'à acquérir les productions locales et à retourner les écouler dans la vieille Europe, là encore avec une marge confortable. L'argent ainsi accumulé peut ensuite être utilisé pour construire de nouveaux bateaux et améliorer les installations portuaires. La boucle peut alors recommencer, l'essentiel du jeu reposant sur ce mécanisme, assez répétitif il faut bien l'admettre. Beaucoup de joueurs risquent de décrocher devant la redondance des actions à réaliser : charger un bateau, naviguer, décharger un bateau... Tout ceci peut d'ailleurs s'automatiser par le biais d'une fonction route commerciale (assez sommaire), auquel cas il ne reste plus grand-chose à faire. Il y a bien quelques objectifs facultatifs à accomplir pour casser la routine, comme livrer un colis diplomatique, détruire un bateau pirate ou honorer une commande spéciale en temps et en heure, mais elles sont toutes construites sur les mêmes schémas.

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Capturer des ports, c'est bien joli, mais vous vous doutez bien que ce faisant, vous allez vous attirer les foudres des nations rivales. Les relations entre les huit pays européens ne cessent de fluctuer au gré des actions de chacun. Le jeu offre diverses options diplomatiques, qui vont des échanges de denrées à la déclaration de guerre pure et simple en passant par le pacte de non agression. Il est également possible de former une alliance, ce qui s'avère parfois indispensable pour accéder à certaines ressources rares. Ainsi, il n'y a que deux villes qui produisent de la porcelaine. Si vous en voulez, il faudra bien vous allier à l'une des nations qui possèdent les ports en question pour pouvoir y mouiller. A moins que vous préfériez vous en emparer par la force... Comme si cela ne suffisait pas, les pirates sévissent. Si les eaux de l'Atlantique sont épargnées, il en va autrement de l'océan Indien, où les frères de la côte ne manqueront pas une occasion de capturer un bon gros navire marchand sans défense dont les cales sont pleines à craquer de matières précieuses.

 

C'est là qu'intervient l'aspect stratégique du titre, qui vous permet de jouer les batailles navales en temps réel à la manière de ce qui se fait dans Empire : Total War. Bien sûr, il est aussi possible de laisser l'ordinateur résoudre les conflits de manière automatique, mais le système ne semble pas vraiment au point il est même un peut nul

Mais les vrais défauts de East India Company ne sont pas à chercher dans ses graphismes. C'est plutôt l'interface qui pose problème, par manque de clarté ou d'ergonomie. Par exemple, le panneau d'informations manque cruellement de détails sur l'état de vos finances. Vous recevez bien un compte-rendu à la fin de chaque année, mais il est impossible de savoir de façon prévisionnelle quelles seront les dépenses d'entretien des ports. Les premières années, ça surprend et ça fait très mal quand ça tombe, d'autant que quand on est dans le rouge,

... Quelques bugs mineurs sont également à déplorer, comme les missions qui vous demandent de livrer un colis dans le port d'attache d'une compagnie qui a abandonné, subséquemment inaccessible. Enfin, dernier regret, le mode multi-joueurs se limite aux batailles navales. La partie gestion ne se pratique que contre l'IA, et c'est bien dommage.

Ma note 13/20 dommage