En clair l’indice ne mesurera plus uniquement la production de (vraie) galette-saucisse valorisée à son prix de vente moyen mais aussi le plaisir, ou le bonheur si vous préférez, que prennent Josette et Marcel à en bouffer.
En prime, si la préparation de leur fastefoude favori ne dégage pas trop de CO², n’enrichit pas encore plus ces salauds de « riches » en appauvrissant toujours plus ces pauvres « pauvres », y’aura du bonus. Comme à Wall Sreet ou à la BNP mais du bonus durable : c’est promis.
Pour faire court et éviter de souler les lecteurs de « Restons Correct ! » par un exposé académique aussi drôle que les vannes à 2 balles de monsieur Hortefeux, Stiglitz y constate d’abord que le PIB, tel que défini aujourd’hui, est loin d’être parfait. Ce n’est pas un scoop, ça fait environ 30 ans qu’on le savait…
Pour le « réformer » et en vertu du grand principe qu’il est toujours possible de faire toujours plus compliqué, il préconise d’y adjoindre une batterie d’indicateurs sur la nature et la composition desquels il se garde bien d’être trop précis. On peut le comprendre, à sa place on aurait fait pareil… Comme quoi l’économie c’est pas vraiment compliqué, suffit de rester vague.