Les authentiques tribulations du Grand Khan en Chine. Etape 4. La cité interdite et la colline du charbon..

Publié le 16 septembre 2009 par Herbertlegrandkhan

Remis de nos frasques de la veille nous partons tous deux à la découverte de la cité interdite. Nous arrivons sur place en milieu de matinée. Je fais quelques photos en compagnie de moines bouddhistes qui ressemblent à des footballeurs qataris en vacances, lunettes de soleil et coupes à la mode. Je n’aurais peut-être pas couru sur la place Tian’anmen entouré dans un drapeau tibétain pour faire plaisir à Metreya, mais je lui aurais au moins ramené des photos de moines.

À l’entrée de la cité interdite, nous retrouvons la foule des grands jours, comme sur la grande muraille.

Ce bâtiment mérite une telle foule, à l’égale de Versailles et des plus beaux palais du Monde. Les restaurations sont parfois un peu criardes mais dans une cour isolée, on retrouve parfois l’atmosphère qui pouvait régner en ces lieux.

Nous avons passé trois ou quatre heure à marcher dans la cité Interdite, visitant chaque cour, chaque temple, chaque musée, chaque boutique. Nous avons seulement raté le Starbuck café qui est pourtant un des hauts-lieux touristique de la capitale. Nous sortons de là dans l’après-midi, épuisé par la faim, la chaleur et la soir. Avec une endurance toute spartiate, nous décidons de poursuivre par la colline du charbon qui se trouve au nord de la Cité interdite. Un joli temple trônait à son faîte, entouré de beaux jardins. Avant d’accéder au site, nous sommes de nouveaux harcelés par les pousse-pousse, taxis et quelques mendiants. Comme l’un des pousse-pousse nous suivait malgré notre refus évident, je finis par lui parler polonais. “Nie rozumiem. Nie mówiem po angielsku ! A te ? Mówiez po polku ?” Cette réplique sembla le déconcerter pour un temps. Il afficha une expression d’incompréhension. À cet instant, un chauffeur de taxi m’assailli de l’autre côté pour me proposer une excursion sur la grande muraille. Je lui répondis en anglais que nous l’avions vu la veille. Cette erreur d’inattention fit revenir le premier à la charge car il réalisa que je parlais anglais. Tandis que je déclinais sa proposition, le second était déjà en train de me montrer son livre d’or et les photos de ses excursions… Aaaaah, je ne savais plus comment me sauver. Les mains devant la poitrine, je parvins à rejoindre l’entrée de la colline en acceptant poliment une carte de visite.

Suite de nos aventures demain.