Les arbres m’interpellent (Charles Dobzynski)

Par Arbrealettres

- Vous n’êtes rien sauf
paroles solubles
sur les réseaux hertziens
Saupoudrées, éparpillées
par les moulins des modulaires.

- C’est faux. J’émigre
par capillarité
des racines, des graminées.
Les arbres m’interpellent
par bruissements interposés,
leur coeur est un portable.

(Charles Dobzynski)