Les soubresauts d’un rendez-vous à la rivière chaudière

Publié le 16 septembre 2009 par Patriciaturcotte
Il est agréable pour moi, en tant que simple citoyenne et auteur populaire, de romancer les soubresauts d’un rendez-vous médical fixé enfin, au début de novembre 2009, mais hélas, à l’hôpital de Charny ( Lévis ), au lieu de l’hôpital de Saint Georges du Centre de santé et de services sociaux de Beauce. Il s’agit de passer un échographie du cou, qui m’avait été référé par le médecin traitant à un spécialiste en ORL, approximativement vers janvier 2008, dont le suivi d’un échographie ne devait pas dépassé six mois. Quelle ne fut pas ma déception de découvrir qu’il m’est carrément impossible de passer cet échographie du cou, près des rives de la Rivière Chaudière ! C’est dommage de devoir m’exiler plus de 3 heures de route, aller-retour, à l’extérieur de ma région natale, pour une simple mais importante radiographie. Je ne me désole pas trop à ce stade-ci, parce que je suis convaincue que ma débrouillardise naturelle, accompagnée d’une minime réserve de forces humaines encore au rendez-vous dans ma condition de santé, me permettront de découvrir une solution convenable, pour obtenir à un prix raisonnable, un moyen de transport à prix raisonnable, pour conclure ce rendez-vous médical. En effet, je me rappelle avoir lu dans les deux journaux locaux de Saint Georges de Beauce, soit dans le Journal de Beauce et le Journal l’Éclaireur-Progrès, une page complète réservée spécialement à plus de 45 organismes communautaires, et ce, toujours dans le but de favoriser toute la population de Beauce, y compris les plus démunis de la société. Tout à coup, quelle ne fut pas ma chance de trouver la publicité de l’Association Bénévole Beauce-Sartigan, offrant précisément le service dont j’ai grandement besoin: un accompagnent bénévole pour les transports médicaux. Après quelques recherches sur cet organisme communautaire, je constate en effet que ce service est bien offert à toutes personnes de la région MRC ayant besoin d’accompagnement et d’un transport pour une visite à caractère médical. Cette démarche complexe n’est quand même pas la solution idéale pour moi, et voici précisément pourquoi ? Pour la raison première que ce trajet à Charny représentent au moins, 3 heures de route aller-retour, ce qui devient à la longue, très épuisant pour moi, en plus de me placer dans un pétrin financier toujours plus grand. Comme si on n’arrivait jamais à se sortir de la maladie et de la pauvreté financière, lorsque nous y avons goûté. Cela n’est pas normal et je n’en démords pars, il faut que les choses changent dans ma vie, comme dans la vie de d’autres personnes aux prises avec le même problème. La souffrance ne se compare pas, mais elle se partage ! Je n’ai pas l’intention de jouer à l’autruche, puisque même dans ma région en Beauce, une grande majorité de fiers Beaucerons et Beauceronnes vivent depuis trop longtemps, en dessous du seuil de la pauvreté financière, en plus d’être très mal en point au niveau médical. Puisque ce n’est pas moi qui va faire modifier un règlement de l’hôpital, autant raconter cette démarche, de façon positive et constructive. Comme cela, les choses finiront par se savoir, et possiblement trouver tous ensemble, des solutions plus encourageantes pour les personnes, les plus défavorisées de la société. Armée de patience, lundi, mardi et mercredi le 14-15-16 septembre 2009, j’ai passé plus de deux heures à attendre les boites vocales, mais aussi à discuter avec des agents de l’assistance sociale ( B.S. ), des responsables à l’organisme communautaire, ainsi qu’avec trois personnes de la direction des services à la clientèle de l’hôpital Satin Georges, et ce, par le biais du téléphone, pour régler quelques procédures obligatoires; à caractères administratives, bureaucratiques, communautaires, médicales et gouvernementales. Heureusement, toutes les personnes auxquelles je me suis adressées, furent très humaines et professionnelles. Tous ces soubresauts bureaucratiques au sujet d’un rendez-vous médical sur les rives de la Rivière Chaudière, pour aboutir à mon rendez-vous médical fixé à Charny ( Lévis ), au début de novembre 2009. Accomplir aujourd'hui ce que l'on doit, sans toujours remettre au lendemain Je suis fière de ma dernière initiative: sans remettre au lendemain, ce que je peux accomplir au quotidien, j’ai pris l’initiative de contacter la direction de l’hôpital, pour tenter de comprendre les raisons de s’exiler à l’extérieur de la région de Beauce, pour passer un échographie au cou. Une minime pensée secrète de voir modifier le lieu de ce rendez-vous, afin de le passer sur les rives de la Rivière Chaudière, soit à l’hôpital de Saint Georges. J’ai tout de même saisi et comprit bien légèrement, les explications d’ordres administratives de l’hôpital, mais sans trop m’y attarder: des listes d’attentes très longues, des transferts nécessaires à l’extérieur, etc. Après tout, je ne suis quand même pas un journaliste rémunéré par l’Éclaireur-Progrès de Beauce, la Presse ou le New York Times, mais bien une citoyenne ordinaire de la population de Beauce; tout en ayant un mini penchant pour les recherches et l’écriture de loisirs. L’espoir d’un changement du rendez-vous à la Rivière Chaudière Au moment où je couche ces lignes, je vous confie avoir ressentie une belle ouverture d’esprit et de la sympathie, de toutes les parties impliquées dans cette aventure citoyenne, et ce, principalement de la part des deux premières personnes de la direction de l’hôpital de Beauce. Une troisième personne de la direction doit me contacter en ce jour du 17 septembre 2009. Ayant cette fois-ci bien expliqué en détails, certains faits en lien avec ma condition de santé et financière, ces gens feront sûrement tout en leurs pouvoirs, pour améliorer la situation, c'est-à-dire, que je puisse possiblement obtenir ce rendez-vous, sur les rives de la Rivière Chaudière. J'ouvre la porte à une heureuse issue finale; mais sans me faire des accroires. Même si l’histoire romancée des soubresauts de ce rendez-vous médical, se trouve sur le point d’aboutir, je publie immédiatement ce récit en construction; ne serait-ce que dans ce blog personnel lu et commenté seulement par deux personnes, en attendant d’y ajouter la note finale. L’espoir d’un changement de lieu de rendez-vous ? Qui sait ? Peut-être un bas de Noël de 120$ avancé par quelques lutins, qui me permettrait de ne pas me stresser financièrement, pour me rendre à Charny ( Lévis ). La somme de 120$ payé par la population, au lieu de $4.50 du transport adapté de Beauce Hélas pour moi, ainsi que pour les personnes vivant des situations similaires, celle-ci m’informe en ce matin du 15 septembre 2009, que dorénavant, ce sont les bénéficiaires de l’assistance-sociale qui doivent avancer la somme totale prévue pour ce transport médical, soit approximativement la somme de 90$ pour un voyage à Charny ( Lévis ). Comme si cela n’était pas suffisant, il est important d’ajouter environ 10$, advenant un stationnement à payer, en plus de prévoir un montant minimum de 20$ pour le repas du midi, de la personne bénévole qui accompagnatrice tout le long du trajet, y compris le mien. Il faut ici ajouter que l’aide sociale rembourse à près de 95 %, toutes les dépenses encourues pour ce rendez-vous de santé….payé en réalité, par la population, qui a parfois besoin de recevoir des partages des citoyens et citoyennes. Après tout, si je m’y rendais avec le transport adapté de Saint Georges, le coût total à payer pour moi, et qui me serait remboursé par l’assistance-sociale, ne serait que de $4.50; non inclus le montant payé par la ville de Saint Georges de Beauce, ainsi que par le Ministère des transports du Québec; ce qui reviendrait approximativement à payer un taxi aller-retour, à partir de mon domicile jusqu’à l’hôpital de Beauce; approximativement $20. Armée d’une détermination à toute épreuve, je prends le risque de consentir à céduler le rendez-vous médical prévu à Charny, en mentionnant bien que le plus gros risque, sera que je doive le cancellé, deux jours avant la date du rendez-vous; pour céder la place à une personne plus chanceuse que moi. Aide-toi et le Ciel t’aidera ! Pour être franche avec les lecteurs et lectrices de cet « article-partage-réalité », j’avoue avoir ressentie une très grande inquiétude d’ordre financière. Ce ne sont pas la majorité des personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, qui possèdent dans leurs tirelires, une somme en argent approchant 120$; si mes calculs sont exacts ? Dans mon cas, je l’écris bien humblement, je possède $2. sur mon compte d’épargne à la Caisse Populaire de Saint Georges de Beauce, ainsi que le montant approximatif de $5.00 dans mon porte-monnaie, et jamais plus de $2. dans ma tirelire; en cas d’imprévus majeurs ou de mini loisirs. Le vrai pouvoir appartient-il encore aux citoyens ? Plutôt que de me décourager, comme je l’ai déjà expérimenté par le passé, voici ce que j’ai refait pour la centième fois, depuis le début de septembre 2009: j’ai levé les yeux vers le Ciel, en implorant « l’Aide-d’en-Haut », qui ne peut faire autrement que de passer par « l’Aide-d’en-Bas ». Demande spéciale: Les écorchés du Duo Marc et Martine Vaillancourt. Patricia Turcotte © Le 17 septembre 2009 NOTE: ARTICLE EN CONSTRUCTION