Une fenêtre où se pencher

Publié le 18 septembre 2009 par Antigone

Je ne crois plus aux naufrages,
Il y a un masque bleu au fonds de tous les puits ;
Les porteuses de pain se succèdent,
Les vies se souviennent d'autres vies.

Il restera toujours une fenêtre où se pencher,
Des promesses à tenir,
Un arbre où prendre appui.

Quelque part existe le visage de notre terre.
Qui nous dira son nom ?

ANDREE CHEDID
(Seul le visage, 1960)