En ouvrant la discussion autour de l'idée, pour préparer l'alternance à Sarkozy, de "se rencontrer et de débattre", François Bayrou a tiré une première cartouche appelant de ce fait à la nécessité d'oeuvrer à la création d'un socle commun après selon François Hollande "plus de 35 ans de vie séparée". Si le constat sur la caractérisation du pouvoir Sarkozyste semble commun, François Hollande a, quant à lui, insisté sur la division de ceux qui s'y oppose.
En vérité dans cette rencontre Hollande-Sarkozy, tout était dit, dans la première demi-heure. En effet, pour l'un comme pour l'autre, il y a accord pour débattre entre ceux qui en ont le désir , autant dire qu'on est loin de la position paleo-programme commun exprimée par Bartolone ce matin même.
Deuxième élément de convergence, la nécessité de conduire un débat transparent et sans tractations.
Troisième point ne pas hésiter à aller au coeur des clivages et des antagonismes.
Cette rencontre lyonnaise, bien que positive, n'est en aucune façon "historique". Ce premier pas, qui indique une convergence forte sur la nécessité de débattre, cache encore mal les postures tactiques nichées dans le panorama politique d'une opposition qui entame un long cheminement. D'ailleurs histoire de ne pas se bercer d'illusions, François Hollande a invité le public à se convaincre qu'il n'y aura pas de candidat commun lors des prochaines présidentielles. Il a ainsi clairement…