Iran : Les médias se déchainent

Si on se fie aux titres des articles concernant l'Iran, on assiste à une prolifération d'informations contradictoires qu'on pourrait qualifier de désinformations. « Nucléaire : Israël juge l'AIEA trop conciliante avec Téhéran » Figaro, « L'arsenal atomique d'Israël préoccupe l'AIEA » Cyberpresse, « AHMADINEJAD NIE À NOUVEAU LA SHOAH » Le Monde. La diabolisation de l'Iran se poursuit et le démon en personne serait Mahmoud Ahmadinejad.
Pourtant, au peu lire dans l'Express

« Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré à Washington que son pays n'a pas besoin de la bombe atomique, mais qu'il ne renoncera jamais à son programme nucléaire. »
« Nous n'avons pas besoin de l'arme nucléaire. Nous ne voyons pas l'utilité de telles armes. Et la situation dans le monde évolue en faveur de nos idées », a-t-il dit dans une interview à la chaîne de télévision américaine NBC.
« Si vous parlez de l'enrichissement d'uranium à des fins pacifiques, ceci ne sera jamais arrêté ici en Iran », a-t-il ajouté.
Et dans la Presse canadienne

À la conférence générale de l'AIEA, les États arabes ont appelé Israël « à adopter le Traité de non-prolifération (TNP) et placer ses sites nucléaires sous les garanties de sauvegarde de l'Agence internationale de l'énergie atomique ». Cette résolution a été adoptée par 49 voix pour, 45 contre et 16 abstentions. C'est la première fois depuis 1991 qu'une telle résolution est adoptée à l'AIEÀ sur Israël, considéré comme l'unique puissance atomique du Proche-Orient.

Les pays occidentaux ont dans un premier temps tenté d'empêcher un vote sur cette résolution jugée contreproductive, surtout après l'adoption d'un autre texte jeudi appelant tous les États du Proche-Orient à renoncer aux armes nucléaires.
La réponse d'Israël n'a pas tardé. La délégation israélienne a annoncé que l'État hébreu « ne coopèrera pas ». Le responsable adjoint de la Commission israélienne de l'énergie atomique David Danieli a souligné que le seul but de la résolution était de « renforcer les lignes de division et les hostilités politiques au Proche-Orient ».
Cessons de regarder la paille dans les yeux du voisin et regardons la poutre qui nous cache la vue... Pour nos gouvernements a la solde des impérialistes, l'Iran, le Vénézuéla et tous les pays qui s'opposent a leurs vues font partie de cet axe du mal pour reprendre l'expression des Bush... et notre bourgeoisie, grande et petite, tremble a l'idée de voir émerger des tendances nouvelles qui menace leurs assises.
L'Iran est conscient que le pétrole n'est pas éternel et un jour ou l'autre ils devront avoir recours à d'autres formes d'énergie pour survivre en tant que nation et le modèle occidental de développement n'est pas un modèle à suivre pour l'avenir. La théorie du développement durable n'est qu'un leurre des nouveaux penseurs néo-libéral pour maintenir le régime capitaliste en place.