Se deplacer sur l'eau

Publié le 23 septembre 2009 par Nicole Guichard

On se déplacerait sur l'eau, en ville


  Benoist Ragonneau, l'architecte en chef de l'atelier Archipel, présente Royan telle qu'il la redessinerait, à l'occasion des Journées du patrimoine. Sur ses plans, Royan redécouvre son canal enterré, et ses habitants se rendent à la gare sur une navette électrique. Nous nous sommes occupés du quartier de la Tâche verte, central, avec cette idée : redensifier le centre urbain autour d'un espace naturel. La ville repose en effet sur des marais, argue Benoist Ragonneau.


Pour éviter l'effet tablette de chocolat qui n'est autre que le mitage d'un secteur, terrifiant pour une municipalité - On perd alors en convivialité et mixité sociale -, le projet consiste d'abord à rehausser Royan. Depuis 1952, après l'entière reconstruction de la ville, plus rien n'a été édifié, poursuit l'architecte. Aujourd'hui, des gens qui habitent à Saujon, Saint-Sulpice-de-Royan et même Gémozac viennent travailler à Royan. Parmi eux, un certain nombre de jeunes désireux d'habiter sur place. Dans le même temps, des bâtiments ne sont utilisés que quatre mois sur douze en centre-ville, toute la problématique d'une cité balnéaire.  


On se déplacerait sur l'eau, en ville-Catherine Methon-Sud-Ouest-19/09/09-Lire la suite...

On se déplacerait sur l'eau, en ville


  Benoist Ragonneau, l'architecte en chef de l'atelier Archipel, présente Royan telle qu'il la redessinerait, à l'occasion des Journées du patrimoine. Sur ses plans, Royan redécouvre son canal enterré, et ses habitants se rendent à la gare sur une navette électrique. Nous nous sommes occupés du quartier de la Tâche verte, central, avec cette idée : redensifier le centre urbain autour d'un espace naturel. La ville repose en effet sur des marais, argue Benoist Ragonneau.


Pour éviter l'effet tablette de chocolat qui n'est autre que le mitage d'un secteur, terrifiant pour une municipalité - On perd alors en convivialité et mixité sociale -, le projet consiste d'abord à rehausser Royan. Depuis 1952, après l'entière reconstruction de la ville, plus rien n'a été édifié, poursuit l'architecte. Aujourd'hui, des gens qui habitent à Saujon, Saint-Sulpice-de-Royan et même Gémozac viennent travailler à Royan. Parmi eux, un certain nombre de jeunes désireux d'habiter sur place. Dans le même temps, des bâtiments ne sont utilisés que quatre mois sur douze en centre-ville, toute la problématique d'une cité balnéaire.  


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