Druaga no Tou – the Aegis of Uruk

Publié le 24 septembre 2009 par Jibouille

Au milieu du royaume d’Uruk a été reconstruit la tour de Druaga, le seigneur des ténèbres. 80 ans après avoir été détruite par le roi Gilgamesh, ce haut lieu des forces du mal apparait tel un furoncle au milieu de la prospère contrée.  Jil est un Gardien qui, pour ses premiers pas en tant que mercenaire, fait équipe avec son frère Neeba et les compagnons de celui-ci: Fatina, Kally et Utu. Considéré comme trop tendre il est renvoyé du groupe après sa première mission. Mais le jeune idéaliste ne s’avoue pas vaincu et compte bien devenir le nouveau héros du pays en détruisant Druaga. Pour se faire il part à la recherche de nouveaux partenaires. Il ne tardera pas à se faire remarquer par la charmante Kaaya et la taciturne Ahmey

Le titre m’avait interpellé: Gilgamesh, Uruk, tout pour me plaire. Néanmoins, je n’y ai pas trouvé ce que je cherchais, en partie car la série se perd en route.

J’aime le style héroic-fantasy mais cette saison manque d’originalité. Certes, le premier épisode est peu banal (et il m’a d’ailleurs fait peur ^^) mais le reste est conventionnel. Un héros se révèle au fil des aventures pour conquérir la belle de son coeur. Il est nul au départ puis devient fort et courageux. En fait, il faut attendre les dernières épisodes pour avoir une nouvelle surprise mais cela ne suffit pas pour The Aegis of Uruk car finalement, le rebondissement n’a pas vraiment lieu.

Il y a une foultitude de personnages mais ils restent, eux aussi, très communs. La jeune fille amoureuse du chef qui s’emporte vite, l’autre jeune fille réservé qui cache ses sentiments, le guerrier méga musclé toujours de bons conseils, le bouffon de service et son assistante tout aussi comique, sans compter les “ennemis” qui rallient leur cause. Seul Neeba est réellement intéressant, d’une part à cause de son côté détaché et froid, et d’autre parce qu’il cache quelque chose. Sous son aspect héroïque, il est déchiré et perturbé. Attention, les autres ne sot pas mauvais en soi et forment un groupe relativement homogène mais il n’y a pas ce petit plus qui les mettent au dessus de tous ceux que l’on a pu voir auparavant.

Le méchant est par contre assez mauvais. Il manque totalement de charisme, n’apparait que très peu et ses interventions sont quelconque. Bien évidemment, il y a un méchant symbolique mais on peut difficilement le compter car on ne le voir que sur la fin et pas longtemps. Difficile de se faire une véritable idée (et en plus, il n’est que la partie visible de l’iceberg). La fin est bien par contre et enchaîne bien sur la deuxième saison. Je le précise car ce n’est pas toujours le cas. Cette fin déménage, avec quelques beaux combats dont certains tragiques et ca donne envie de voir la suite.

Une première saison en demie-teinte, un peu trop maladroite pour être bonne. La critique de la 2ème saison viendra bientôt. Patience