Deuxième titre de 2007 de la team Marvel Animated/Lionsgate, The Invincible Iron Man anticipait alors la frénésie Iron Man en redonnant à son homologue animé un coup de boost. Retour aux origines, version longue. Avec les films live, et la série animée pour la télévision, Tony Stark est partout. Risque d’overdose?
Tout l’intérêt d’un reboot est d’y insérer quelques éléments nouveaux. On y retrouve bien Tony Stark en jeune flambeur à la tête de la Stark Entreprise, mais son père est encore vivant et Jim Rhodes travaille directement avec lui. Autant d’éléments qui le relient plus à la série télévisée lancée depuis peu qu’au comics. Bref, Tony travaille dur, et ses principes limite anti-armements l’amènent à des situations délicates. Ainsi un incident en Chine l’oblige à aller enquêter sur place, et voilà son enlèvement suivi de sa première armure pour s’évader.. Première? Non, autre surprise : Iron Man est depuis longtemps dans la tête de Tony, et sitôt sorti des griffes des Dragons de Jade il retourne en Amérique chercher sa vraie armure. L’histoire n’est pas si claire que cela, et habilement les scénaristes entremêlent le récit avec une enquête du SHIELD, la mythologie du Mandarin et ses bagues tout en conservant les manigances de la Stark Entreprise pas trop loin. Notre héros est donc occupé, et on le voit ici en pleine action. Un vrai long métrage qui offre beaucoup de références aux connaisseurs, et sans doute une vraie introduction à la mythologie du héros d’acier avec ce fameux Mandarin.
On retrouve aux commandes une équipe pas si étrangère aux films de Marvel Animation, avec Frank Paur aux commandes. Fleurtant avec la japanime, ce Tony Stark passe très bien, des dessins au rythme imprimé. Vu l’avalanche de probèmes sur le héros, on ne s’ennuie guère. Le choix d’incorporer de la 3D convient parfaitement aux héros en armure, et ne fait pas tâche ici malgré le mélange des genres. Ce qui n’est pas le cas tout le temps. Un bon point pour cette collection donc.