REPENSER la GAUCHE:toujours rien de nouveau

Publié le 29 septembre 2009 par Gilles74

La première défaite  de la gauche  n'est  qu'un prélude aux déroutes  suivantes. 

Ce ne sera  pas  un rapt  de la majorité présidentielle  mais  la décision  incontestable  du peuple FRANCAIS  que tout démocrate  se doit d'accepter  au risque  d'avouer  qu'il n'en est  ou n'en a jamais été un.

L'analyse  comme toujours  de très haut niveau faite  par jacques ATTALI  devrait  permettre  aux dirigeants  de ce parti  que leurs déroulements  de carrière  sont peu de chose  au regard  de l'avenir  de leur parti, de la démocratie Française  et plus encore  de l'intérêt  du peuple.

jacques ATTALI  major  de promo  de L'école polytechnique, diplômé  de  l'école  des Mines  et de surcroît Enarque  détient  sans doute  toutes les tares  aux yeux  des illétrés  et des ânes.

Mais  pour  ceux  qui connaissent  le niveau  de sacrifice  à consentir  pour intégrer  au moins l'une  de ces prestigieuse  école  savent ipso facto  la puissance intellectuelle  de cet homme hors  du commun.

Que l'on soit  ou non  de son camp  politique,  il est un devoir  par honneteté  d'écouter  et de comprendre,  ce  qui  pou certains  est  sans doute  la phase  la plus délicate....

12 mai 2007

Repenser la gauche.


La gauche française aurait du gagner ces élections présidentielles :

 Un président sortant impopulaire ; un bilan peu flatteur d’une majorité

de droite à bout de course ;

 un pays  vieillissant  désireux de maintenir la protection sociale;  

 une jeunesse désireuse de réussir l’intégration des minorités et

de lutter contre les scandaleux privilèges des plus riches ;

un candidat de droite qui ne se cache pas de l’être.


Et pourtant la gauche a perdu.

Exactement pour les mêmes raisons :

 Elle n’a pas su proposer un programme clairement de gauche.

Non pas une gauche des mots,

 du populisme et du maintien des privilèges de quelques

 uns des salariés

:cette gauche-là coule avec le parti communiste et les archéo-socialistes .

Mais une gauche moderne, capable de penser le monde, 

 de mettre à profit le progrès technique,

de repenser la justice sociale en se fondant sur un principe simple :

 la fonction de la gauche est de donner une place plus grande

à la démocratie fasse au marché.

 Et pour ca, capable de mettre en avant trois priorités :

 la gratuité,

le savoir

 et la responsabilité.

 Et d’en déduire un programme précis, détaillé, cohérent, ambitieux ,

 sur tous les sujets.


La gauche pourrait encore gagner les élections législatives,

si elle avait un programme de ce genre,

 et si elle avait un candidat à la direction du gouvernement,

 en cas de victoire.

 Elle n’a ni l’un ni l’autre.

 Et , à écouter la façon dont elle s’entre-déchire,

sur des faux débats, sur des querelles de personnes,

elle laissera encore passer sa chance.

 On va voir triompher des faux maitres à penser,

 expliquant que la France doit renoncer à être elle-même,

qu'elle doit se couler dans la mondialisation  libérale,

qu'elle n'a plus son mot à dire dans la pensée du monde..

Quel gâchis…..

extrait  de son  blog

A propos de l'auteur

Professeur, écrivain, conseiller d'Etat honoraire, conseiller spécial auprès du Président de la République de1981 à 1991

, fondateur et premier président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement à Londres de 1991 à 1993,

 je suis maintenant président de A&A, société internationale de conseils (www.aeta.net), spécialisée dans les nouvelles technologies,

 basée à Paris, et président de PlaNet Finance (www.planetfinance.org), organisation internationale

à but non lucratif,

 rassemblant l'ensemble des institutions de microfinance du monde. J'ai fondé en 1980 Action Contre la Faim; en 1984 le programme européen Eurêka (programme majeur européen sur les nouvelles technologies qui a inventé, entre autres, le MP3). J'ai aussi lancé, en 1989, un programme international d'action contre les inondations catastrophiques au Bangladesh. Ensuite, j'ai conseillé le secrétaire général des Nations Unies sur les risques de prolifération nucléaire. Je suis à l’origine de la réforme de l’enseignement supérieure, dite LMD, qui harmonise tous les diplômes européens.

Docteur d'Etat en Sciences économiques, je suis diplômé de l'Ecole Polytechnique, (major de la promotion 1963), de l'Ecole des Mines, de l'Institut d'Etudes Politiques et de l'Ecole Nationale de l'Administration.

J'ai enseigné l'économie théorique à l'Ecole Polytechnique, à l'École des Ponts et Chaussées et à l'Université Paris-Dauphine. Je suis docteur honoris causa de plusieurs universités étrangères et membre de l'Académie Internationale des Cultures.

Je suis chroniqueur à L'Express et l'auteur de quarante livres, traduits dans plus de vingt langues et diffusés à plus six millions d'exemplaires dans le monde entier: des essais (traitant de sujets variés allant de l'économie mathématique à la musique), des romans, des contes pour enfants, des biographies et des pièces de théâtre.