Aux militant(e)s socialistes : vous ne voulez pas vous faire voler une seconde fois la victoire ? Le 1er décembre 2009 votez massivement «OUI» !

Publié le 30 septembre 2009 par Kamizole

Je dirais les choses moins longuement que Grakouik sur Intox 2007 mais je n’irais pas par quatre chemins.

C’est bien entendu une farce démocratique que cette «consultation militante» que Martine Aubry nous a tiré de son chapeau… et juste 3 petites semaines après, nous devons voter.

Je sais très bien que la tentation de beaucoup de militant(e)s dégoûtés est de n’y point participer… Certain(e)s voulant d’ailleurs ne pas reprendre leur carte ou la rendre. J’avoue que si je n’en connaissais l’enjeu essentiel, c’est bien ce que j’avais la tentation de faire dans un premier temps : laisser Martine Aubry patauger dans son marigot avec tout autour les «éléphants» et éléphanteaux qui l’y ont placée.

Les mêmes au demeurant - comme le faisait remarquer hier soir avec pertinence et une savoureuse hargne une participante à l’Assemblée générale de «L’Espoir à Gauche» du Val d’Oise – qui ont tout fait pour contrarier l’élection de Ségolène Royal en 2007 à la présidence de la République.

Ce que je n’arrête de dire et écrire depuis lors et même avant, pendant la campagne électorale. C’est dire que je ne les porte pas dans mon cœur ! Pour eux, Sarko aux commandes de l’Etat ne dérange que leur amour-propre de n’être point «aux affaires». Leur train de vie n’en souffre nullement. Ils continuent de vivre tout à fait confortablement avec leurs multiples revenus d’élus que certains cumulent avec de très confortables retraites d’ancien ministre, d’élu à multiples «casquettes» et parfois de haut fonctionnaire.

Dire qu’ils se fichent complètement de ce que nous endurons sur la Planète pauvre relève donc du plus pur euphémisme.

C’est bien pour cela qu’ils se sont bien moqués de Ségolène Royal quand elle osait parler de «vie chère» de même lorsqu’elle prend aujourd’hui la défense des chômeurs et de tous ceux qui souffrent de la crise et des mesures anti-sociale que Sarko & Consorts veulent nous infliger… y compris l’inepte «taxe carbone» ! laquelle nous fait payer pour l’incurie des industriels et des gouvernants en matière de préservation de l’environnement.

Or, il semble aujourd’hui évident que Martine Aubry et un grand nombre de ces «éléphants» souhaitent d’une part que la participation soit la plus faible possible sur l’air : «vous voyez bien que la rénovation du P.S. et les primaires n’intéressent pas les militant(e)s» ! et d’autre part que le «NON» l’emporte…

Je connais tellement bien la chanson que j’y puis ajouter que demain les mêmes s’autoriseront à parler de cela «au nom des socialistes» : les socialistes pensent que… ce qui a toujours eu le don de m’exaspérer. Je suis une grande fille et j’ai l’habitude de penser et parler en mon nom et je suis au moins aussi socialiste qu’eux.

Et s’ils ne parviennent pas à leur but quant à la participation, les «éléphants» qui en dernière analyse ne souhaitent qu’une chose : ne rien changer ! militent activement pour que le «NON» l’emportât le 1er décembre. C’est chose avérée et tous s’y mettent avec la même ardeur : Fabius, Hollande, Jospin, Vaillant, Emmanuelli, etc…

De grâce, mes ami(e)s : ne leur faisons surtout pas ce cadeau !

Nous avons même échappé au pire : ils voulaient au départ que nous donnions «mandat» à la Direction nationale pour mettre ces mesures en pratique… Je ne sais ce qu’il en est pour vous mais perso je ne leur fais plus aucune confiance ! Ce sera donc le Bureau national – nettement plus représentatif de l’ensemble des militant(e)s et tendances du P.S. – qui sera mandaté pour ce faire. Ouf ! C’est une sacrée avancée.

La pomme – de la discorde – d’Aubry est au moins aussi vénéneuse que celle qui endormit Blanche-Neige et nul Prince ou Princesse aussi charmant(e) qu’il/elle fût ne saurait alors réveiller la «vieille maison» qui reste encore la nôtre :

Voter OUI le 1er décembre, c’est dire à Martine Aubry et la camarilla qui l’entoure de sa toile de «subtile aragne» : tu nous a volé la victoire… maintenant, tu dois nous rendre les clefs !