Vous n’avez pas été sans remarquer que le public néo-zélandais ne tient pas rigueur à ses All Blacks d’une élimination prématurée dans cette Coupe du Monde.
Pourquoi ?
Parce que le public néo-zélandais, qui est un grand connaisseur de ce jeu, sait très bien que devant la France les All Blacks se sont fait voler par l’arbitre anglais Monsieur Barnes.
Il me revient aux oreilles qu’un avocat néo-zélandais envisage de déposer plainte devant une juridiction civile. S’il va jusqu’au bout de ses intentions que peut-il espérer ?
Comme il doit fournir la charge de la preuve l’avocat néo-zélandais devrait prouver devant un tribunal qui se déclarerait compétent qu’en ne prenant pas la décision de siffler l’en-avant de passe entre Traille et Michalak l’arbitre a commis une faute lourde, volontairement, par malice, ou par mauvaise foi.
Le plaignant devra démontrer que cette décision de l’arbitre a pu avoir une influence décisive sur le résultat final.
Il n’y pas de jurisprudence en la matière. Que l’en-avant non sifflé ait eu un résultat déterminant sur le résultat c’est relativement facile à démonter. Mais que l’arbitre à commis un faute volontairement, par malice ou par mauvaise foi, bonjour la plaidoirie.
En tout cas cette intention de plaider un arbitrage favorable aux intérêts de la France prouvent que les néo-zélandais ont un doute sur l’impartialité de Monsieur Barnes. Je ne suis pas certain qu’il sera désigné prochainement pour arbitrer les All Blacks