Pour une gauche de combat

Publié le 02 octobre 2009 par Mister Gdec

UN PARTI DE GAUCHE FACE À LA CRISE

Pour le grand nombre qui vit de son travail, la crise n’est pas finie. Elle s’aggrave.

Le chômage continue d’augmenter avec 5 millions de personnes privées d’emploi.

Mais tandis que le peuple souffre, les responsables du désastre continuent comme avant.

Les actionnaires continuent de faire la loi. L’affaire Molex le montre bien. Des fonds de pension américains ont pillé l’usine Molex, délocalisé la production et mis la main sur les brevets et les savoir-faire. Malgré trois condamnations par la justice, ils ont refusé d’appliquer la loi française et les obligations prévues pour les plans sociaux.

Pourtant, le gouvernement a décidé d’appuyer la reprise de Molex par un nouveau fonds de pension américain. Pour un 1 € symbolique, celui-ci met la main sur une entreprise bénéficiaire. Il encaisse plusieurs millions d’aides publiques alors même qu’il ne s’engage à conserver que 20 salariés sur 283.

Le productivisme continue de préparer une catastrophe écologique. Mais tandis que la taxe carbone décidée par le gouvernement frappera les particuliers, les gros pollueurs sont exonérés, le transport routier est encouragé au détriment du rail, les délocalisations se poursuivent avec les milliers de kilomètres de transports qui en découlent au détriment de l’environnement.

L’Europe libérale continue sa course folle. Barroso, le président de la Commission européenne, en appliquant son dogme de la concurrence libre et non faussée, a libéré la folie financière sur l’Europe, ruiné nos services publics et détruit nos droits sociaux. Mais il est largement réélu président de la Commission européenne avec le soutien de la droite et l’aide du Parti socialiste européen.

Les banques continuent de spéculer tranquillement. Les grandes banques françaises font discrètement des provisions de plusieurs milliards d’euros pour verser de nouveaux bonus à leurs traders. Le gouvernement de droite se contente de leur faire les gros yeux. D’ailleurs il n’y a pas de représentants de l’Etat dans les conseils d’administration des banques malgré les milliards d’aides publiques versés. Et toujours pas de loi anti-bonus alors que Sarkozy avait promis une nouvelle législation «avant Noël 2008».

La destruction des services publics continue. La vague dramatique de suicides à France Télécom nous rappelle le désastre de la libéralisation des services publics. Mais les vies brisées n’arrêtent pas le gouvernement, qui prépare la privatisation de la Poste, la mise en concurrence du rail, et supprime des milliers de postes dans les écoles. Il faut arrêter cela. On peut gouverner la France autrement.

On peut partager les richesses, instaurer une planification écologique face à la catastrophe environnementale, sortir du traité de Lisbonne, refonder la République pour redonner le pouvoir au peuple.

Pour cela, il faut que le peuple s’en mêle comme il l’a fait lors du grand referendum sur la Constitution libérale de l’Europe. C’est l’objectif du Parti de Gauche.

Le Parti de Gauche est un outil d’éducation populaire qui combat les valeurs dominantes de l’argent, de la consommation effrénée, de la compétition meurtrière entre les hommes. Il regroupe des femmes et des hommes dont c’est le premier engagement politique ou d’autres venus de tous les horizons de la gauche. Il défend la constitution d’un Front de gauche permanent dans les luttes sociales et dans les élections, pour rassembler toute l’autre gauche et la mettre en situation de constituer une nouvelle majorité populaire.

Venez construire une autre gauche pour un autre avenir.

Rejoignez le Parti de Gauche !