Deux milliards d'euros pour les PME annoncés par Nicolas Sarkozy

Publié le 05 octobre 2009 par Sylvainrakotoarison

(dépêche)
http://www.leparisien.fr/economie/nicolas-sarkozy-apporte-2-milliards-d-euros-aux-pme-05-10-2009-662436.php
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Nicolas Sarkozy apporte 2 milliards d’euros aux PME
Le chef de l’Etat dévoile, aujourd’hui devant un parterre de 2 000 petits patrons, un plan de soutien aux PME frappées par la crise. Quelque 2 milliards d’euros devraient être débloqués.
  15 réactions | RéagirCatherine Gasté-Peclers | 05.10.2009, 07h00
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Des facilités de trésorerie et de quoi renforcer les fonds propres… « Voilà l’attente essentielle des patrons de PME », résume Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME). Les PME sont allées au bout de leurs forces depuis l’effondrement de leurs carnets de commandes, s’alarme leur porte-parole.
Et de réclamer, comme il le fait depuis des mois : « Que les banques changent leurs méthodes ! Elles se vantent de mettre plus d’argent dans les entreprises. Ce n’est pas vrai pour toutes », nous assure-t-il.
On l’aura compris, dans les rangs des petits patrons le discours que Nicolas Sarkozy doit prononcer ce matin, lors d’un forum à Paris organisé par la CGPME, est très attendu. Devant un parterre de 2 000 chefs d’entreprise, dont beaucoup viennent du secteur de l’industrie, le chef de l’Etat doit détailler une nouvelle série de mesures en faveur des PME. Notamment « sur le financement des entreprises en fonds propres et quasi fonds propres » laisse entendre l’Elysée.
« Des capitaux pour redonner de l’oxygène »
Selon nos informations, ce sont quelque 2 milliards d’euros qui devraient être débloqués pour aider à consolider les PME à la racine, c’est-à-dire au niveau de leurs fonds propres. Sur cette somme, 1 milliard d’euros serait apporté sous forme de prêts participatifs par la banque publique Oséo dont le rôle sera renforcé. Au côté d’Oséo, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) consacrerait un autre milliard d’euros sous la forme d’obligations convertibles. Le FSI a été mis en place au début de l’année et doté de 20 milliards d’euros pour prendre des participations dans des sociétés jugées stratégiques pour l’avenir industriel de la France. Ces prêts participatifs et ces obligations convertibles constituent, au plan comptable, des fonds propres, sans faire pour autant de l’Etat un actionnaire à part entière.
Des mesures qui viendront s’ajouter à celles déjà annoncées jeudi dernier par le Premier ministre. La semaine dernière, François Fillon a officialisé la mise en place du Fonds de consolidation et de développement des entreprises doté de 200 millions d’euros. « Ce fonds interviendra en capitaux propres pour redonner de l’oxygène aux entreprises compétitives là où les financements classiques ne sont plus accessibles », avait expliqué le chef du gouvernement.
« Cela va dans le bon sens », faisait-on valoir hier au Medef.
En septembre, Laurence Parisot avait tiré la sonnette d’alarme sur les défaillances des PME en hausse vertigineuse, indiquant qu’il s’agissait « du plus grand plan social » du pays. Mais le problème numéro un pour le Medef reste l’insuffisante compétitivité des entreprises françaises. Avec à la clé son éternelle revendication : la baisse des charges sociales.