Protestants

Publié le 06 octobre 2009 par Christophefaurie

Pour Bsa ce que je dis du nouvel ordre mondial qu’a voulu imposer l’Amérique semble résulter de la pensée protestante.

Ce qui m’a fait penser à Tawney qui voyait le protestantisme, ou au moins ses tendances anglo-saxonnes, comme une adaptation du Christianisme par les classes commerçantes. Alors qu’il refusait leurs valeurs (par exemple l’emprunt à intérêt), d’une certaine manière ils ont construit une religion qui reconnaissait l’évident : que leur succès était d'essence divine.

Il semble qu’il existe une population de personnes, bien représentée dans l’élite anglo-saxonne, qui possède l’absolue certitude d’avoir raison, ou, de manière équivalente, que le monde appartient au plus fort. Tout, alors, n’est que moyen d’imposer son point de vue : religion, science…

On comprend que cette population ait eu en sainte horreur l’Église catholique et continue à en conserver un souvenir inquiet. Car l’Église a l’ambition d’asservir les âmes. Du pape au prêtre la vocation des hommes d’Église est de dire au fidèle ce qu’il doit penser. Contrôle par l’homme de l’âme de l’homme. Et l’Église a été une pieuvre : les nations qu’elle conquérait se liguaient pour en convertir de nouvelles. C’est pour cela que les Russes en ont toujours eu une peur bleue.

Compléments :

In other words, models succeed because they meet the needs of real human beings, and VaR was just what they needed during the boom. And we should assume that a profit-seeking financial sector will continue to invent models that further the objectives of the individuals and institutions that use them. The implication is that regulators need to resist the group think of large financial institutions. If everyone involved is using the same roadmap of risks, we will all drive off the cliff again together.