La diversité dans la cité par Ali Benouari

Par Haykel

J’ai reçu un commentaire sous la forme d’une note de la part de Ali Benouari (liste 1) posté à 4h49 ce matin. Il y parle de diversité dans la cité de Calvin. Pour alimenter le débat sur les élections de ce week-end, il serait intéressant de le lire. La note qui a inspiré le Radical Benouari s’intitule : « Tout le monde s’appelle Ali…ils attendent votre vote ! » Ma prochaine contribution portera le titre : « 7 candidats soumis à 9 questions : Salika, Salima, Hédi, Sonia, Muhittin, Aurore et Stéphane, la diversité au cœur de la cité »

"Cher Haykel, merci pour ce coup de pub inattendu, dont beaucoup d'amis, qui ont apprécié, m'ont parlé. J'espère avoir l'occasion de vous rencontrer et d'avoir des échanges directs et moins brefs. Si le cœur vous en dit, venez à la réunion d'information et de débats que j'organise demain au billard BBA, 8, rue de Lyon, à partir de 18H00. A propos de l'association "diversité dans la cité". cette association, née le 18 août dernier, a déjà beaucoup investi le champ des communautés d'origine étrangère, tout en sensibilisant les autres, sur deux concepts appelés à alimenter le débat public. Ils répondent, entre autre, à la question que le concept d'intégration n'a pas su prendre en charge: pourquoi des communautés qui vivent à Genève (et au delà, en Suisse) depuis 25, 30, voire 40 ans tournent le dos aux institutions? Elles ne votent pas et ne s'intéressent pas aux débats qui concernent leur cité. Peut-on dire d'elles qu'elles ne sont pas intégrées? Bien sûr que non, au regard des critères de la politique d'intégration: maîtrise de la langue, connaissance du pays et de son histoire, etc. Nous fournissons la réponse, et avec elle les deux concepts que nous avons élaborés: appropriation et participation. Pour permettre aux migrants de s'intégrer" véritablement, ils faut, en effet, qu'ils s'approprient les valeurs de ce pays et les espaces d'expression; Tous les espaces, et pas seulement l'espace culturel (qui tend plutôt à les conduire à la ghettoïsation). Nous parlons des espaces où se prennent les décisions qui concernent tout le monde: l'économique, l'administratif et, bien sûr, celui qui est la clé de tous les espaces: le politique. Le moyen à disposition? Ce ne peut être ni la discrimination positive (nous ne sommes pas aux Etats unis) ni le fait du prince (nous ne sommes pas en France). Nous sommes en Suisse où les ministres, comme les députés et comme les juges, sont élus. Nous sommes donc renvoyés à la problématique de la participation électorale, condamnés à passer par là. Les expériences précédentes (dont la mienne) montrent l'extrême difficulté à se faire élire, compte-tenu du système électoral à Genève et en Suisse. QUE FAIRE DANS CES CONDITIONS? L'idée centrale, autour des deux concepts précédents est d'unir les réseaux de tous ces candidats. C’est ce que nous avons entrepris de faire, en fondant l'association DDC. Celle-ci soutient ses membres en appelant à voter pour eux. Le succès, si tous les candidats jouent le jeu en activant leurs réseaux propres, est garanti, avec des conséquences qui risquent de perturber (révolutionner?) le jeu politique à Genève. Nous en avons en tous cas pris le chemin, de manière ferme et résolue. Il est tard à l'heure où j'écris ces lignes. Je vous souhaite une bonne journée et vous dis à bientôt. Ali Benouari"

http://www.diversitedanslacite.ch/

Et demain est un autre jour!