Huit candidats soumis à neuf questions :

Par Haykel

Salika, Salima, Boris, Hédi, Sonia, Muhittin, Aurore et Stéphane, la diversité au cœur de la cité

Ces derniers jours, chacun va de sa consigne de vote. Moi je voterai pour… je vous suggèrerai telle liste… je vous inviterai à voter à droite… à gauche, pas au centre ça n’existe pas encore en Suisse, le centre est encore mou…Moi c’est vert, moi c’est bleu, moi c’est orange, moi c’est rouge…c’est arc-en-ciel…

Et bien moi, je n’ai pas encore décidé. Mais j’ai ma petite idée…Et j’ai jusqu’à dimanche ou samedi pour ne pas gâcher ma grasse matinée dominicale pour arrêter mon choix définitif. Comme je l’ai déjà expliqué dans une précédente note pour déblayer le terrain j’ai contacté plusieurs candidats afin de connaître leur avis sur différents sujets qui occupent l’actualité de notre ville et de notre pays. J’ai voulu respecter la parité entre les partis mais PLANETE PHOTOS n’a pas le pouvoir de l’émission phare de Léman Bleu. Genève à chaud ces derniers jours et ça continue ! Un dérèglement climatique qui pousse à l’escalade. Après « les racailles » qu’est-ce qu’on va encore nous sortir. A-t-on touché le fond ou le pire reste à venir ?

J’ai contacté deux à trois candidats par parti et seuls l’UDC, les libéraux et Solidarité n’ont pas joué le jeu. Je remercie tous ceux qui ont pris la peine de répondre à mes questions et je peux leur assurer ici qu’ils peuvent compter sur mon vote. Ils ont pris de leur temps pour me répondre et de mon isoloir le 11 octobre je vais les honorer de la plus belle des façons, je les coucherai sur ma liste panachée et je vais leur adjoindre d’autres candidats avec qui j’ai eu plaisir à discuter dans les rues basses ces derniers jours. L’écoute et la disponibilité sont récompensées. Voilà leur réponse à mes questions, l’ordre de leur apparition dans mon blog correspond à l’ordre de réception de leur mail. Une lecture intéressante dont jaillit quelques perles. C’est un peu long mais constructif.

Madame Salika WENGER (liste 8) Défense des Aîné-e-s, des locataires, de l’emploi et du social : Que représentent pour vous :

- Instrumentalisation : l'Affaire Kadhaffi

- Souveraineté populaire : un mythe du 19ème siècle

- L’entente : une mafia propre sur elle

- La collégialité : une bonne raison pour être lâche

- Mouvement alternatif : je rêve d'une alternative...

- Le pouvoir des banques : la dictature en costard sur mesure

- L’insécurité à Genève : un slogan  prétexte au racisme

- La sécurité de l’emploi : une promesse de patron pour employés exploités.

- L’affaire des otages en Libye et celle de Polanski: des articles juteux dans le Matin

Mademoiselle Moyard Marie Salima (liste 3) Parti socialiste : Que représentent pour vous :

- Instrumentalisation : L'exemple de l'UDC avec sa campagne sur les abus dans l'AI (1% pour rappel, contre 10% dans les assurances sociales selon l'OFAS)

- Souveraineté populaire : Ce qui fait la richesse de la Suisse: la démocratie directe

- L’entente : L'alliance des partis de droite contre nos acquis sociaux

- La collégialité : Un principe qui permet à un gouvernement multipartite de garder une certaine cohérence mais qui empêche parfois les ministres de gauche de dire ce qu'ils pensent et d'agir selon leurs convictions.

- Mouvement alternatif : Une culture différente de la culture institutionnelle, qui enrichit Genève.

- Le pouvoir des banques : ... qui doit revenir au peuple: la crise des subprimes a démontré que certaines banques sont désormais trop grandes pour être privées. Vu le rôle central qu'elles occupent en Suisse, elles doivent être soumises à un contrôle démocratique. L'avenir est dans la banque de proximité, comme c'est le cas pour l'agriculture (pensons aux Jardins de Cocagne et à tous ses rejetons).

- L’insécurité à Genève : En comparaison européenne et internationale, Genève est une ville sûre. Néanmoins la sécurité est un droit fondamental. Pour y répondre, Genève a besoin d'une police de proximité, qui ne peut être renforcée que si l'Etat dispose de suffisamment de moyens.

- La sécurité de l’emploi : L'insécurité, c'est aussi l'insécurité sociale. Les salariés doivent tous bénéficier d'une protection renforcée contre les licenciements injustifiés. Il ne faut pas affaiblir la protection dont disposent les fonctionnaires mais renforcer celle des employés du privé.

- L’affaire des otages en Libye et celle de Polanski: En Suisse, on doit appliquer le droit suisse à tout le monde.

Monsieur Hédi Zayani (liste 7) Parti MCG : Que représentent pour vous :

- Instrumentalisation : Rime avec Manipulation

- Souveraineté populaire : C'est la Base de la démocratie

- L’entente : C'est malsain en politique ça sent la magouille je n'aime pas ce terme en politique

- La collégialité : Un des rares Pays où on a besoin de la collégialité donc il faut faire avec c'est notre système politique qui veut ça.

- Mouvement alternatif : …

- Le pouvoir des banques : D'accord seulement si elles soutiennent l'économie.

- L’insécurité à Genève : un grave problème à résoudre de toute urgence et il faudra mettre les moyens pour y parvenir.

- La sécurité de l’emploi : Hélas c'était dans les années 70, quand on se faisait engager dans une entreprise c'était jusqu'à la retraite. Maintenant l'individu doit faire plusieurs métiers et se remettre en question à chaque fois que c'est nécessaire.

- L’affaire des otages en Libye et celle de Polanski: les otages s'ils sont innocents ils faudrait qu'ils soient libérés, quant à Polanski je suis sans avis, tout ce que je sais c'est que la Suisse n'a pas besoin de cette affaire maintenant.

Madame Sonia Gatti (liste 2) Parti PDC Que représentent pour vous :

- Instrumentalisation changée par ses soins en Instrumentalisme: l'utilisation des théories au profit de l'action !

- Souveraineté populaire : le Peuple est Roi

- L’entente : l'Entente Genevoise, force politique, symbole de courage, de bon sens et d'action !

- La collégialité : la valeur indispensable dans un Gouvernement

- Mouvement alternatif : le respect des divergences

- Le pouvoir des banques : au service du bien commun

- L’insécurité à Genève : s'engager à renforcer les moyens de la Police, accélérer les décisions de Justice !

- La sécurité de l’emploi : Dépassée ! Evoluer en étant apte à s'adapter et à se (re)former pour se protéger.

- L’affaire des otages en Libye et celle de Polanski: Améliorer l'efficacité diplomatique Suisse et son Autorité !

Monsieur Muhittin Kiral (liste 1) Parti Radical : Que représentent pour vous :

- Instrumentalisation: Souvent, lorsque les élections approchent certains partis politiques utilisent ce moyen. Par exemple, ils sont contre les frontaliers, mais, les engagent dans leurs entreprises, ou encore contre l'adhésion de la Suisse à l'UE, mais travaillent avec elle.

- Souveraineté populaire: Particularité helvétique, le peuple peut se prononcer, en cas de besoin, grâce à la démocratie directe.

- L'entente: Cela permet à la majorité des partis bourgeois de s'apparenter et de se soutenir mutuellement.

- La collégialité: Dans un gouvernement composé de plusieurs partis différents elle favorise des relations harmonieuses entre ses membres. Et parfois, en cas de divergence, ils doivent renoncer à défendre leur point de vue ou celui de leur parti.

- Le pouvoir des banques: Des expériences dans le passé ont démontré que laisser faire les banques à leur façon crée de nombreux soucis. Quelle que soit leur taille, elles doivent être soumises à un contrôle gouvernemental. Et bien évidemment tout ceci de manière démocratique.

- L'insécurité à Genève: Malheureusement à Genève l'insécurité domine largement la sécurité. On ne peut, en aucun cas, comparer Genève avec d'autres villes en Europe ou sur les autres continents car elle est toute petite, comme un quartier dans certaines villes dont on parle. La police doit être renforcée avec beaucoup plus de moyens.

- La sécurité de l'emploi: Elle est indispensable pour la paix sociale. Les droits des travailleurs  doivent être protégés et garantis par l'Etat.

- L’affaire des otages en Libye et celle de Polanski: La loi c'est la loi! On doit l'appliquer pour tout le monde, sinon elle n'est pas loi.

Madame Aurore Bui (liste 5) Parti des verts : Que représentent pour vous :

- Le pouvoir des banques : Pourquoi ne pas substituer au pouvoir des banques un *pouvoir des fleurs* ? (c/o L. Voulzy)

Plus sérieusement, les banques sont l’une des industries importantes de la place genevoise. Avec la récente crise financière et les nombreuses « fautes éthiques » qui s’étalent dans les médias, on pourrait vouloir diaboliser cet univers. Or qu’on le veuille ou non, les banques font partie de la culture et de l’histoire économique de Genève. Pourquoi alors ne pas souhaiter dessiner un nouvel avenir de la banque, en commençant par Genève ?

Première constatation, des banques privées genevoises se sont investies récemment dans des projets visant à améliorer l’agglomération genevoise. On peut citer par exemple l’implication de certaines d’entre elles dans le projet de réaménagement de la zone Praille-Acacias-Vernet. Je considère comme essentiel d’engager un dialogue ouvert et constructif avec ces acteurs économiques afin que toutes les forces aillent de concert dans la construction de la région de Genève.

Deuxième constatation, se sont créées ces dernières années de nombreuses entités dédiées à la finance éthique : organismes de micro-crédit ou encore organismes d’ « évaluation éthique » des sociétés, permettant aux investisseurs qui le souhaitent de donner leur préférence à des placements éthiques. De nouveau, Genève peut être proactive en promouvant activement ces nouvelles sociétés et en redessinant ainsi l’image de la finance à Genève

- L’affaire des otages en Libye et celle de Polanski: L’ « affaire Polanski » est un non-fait politique. Un florilège d’âneries a été dit et publié à ce sujet : « Pourquoi la Suisse a-t-elle arrêté un génie ?» Ah ah, ainsi, le génie permettrait de violer des jeunes filles de 13 ans en toute impunité ? «  Cela me fait mal en tant qu’être humain de le savoir emprisonner après que sa famille ait vécu les camps ». Y aurait-il un « capital souffrance » limité à chaque être humain qui empêcherait les actions de justice ?

De grâce, arrêtons les inepties et concentrons-nous sur de vrais sujets…

- La collégialité : La collégialité, c’est une autre vision de la politique, qui m’a profondément séduite lorsque j’ai commencé à m’investir dans la politique Suisse. Ainsi donc, des partis défendant des valeurs différentes seraient capables de dialoguer ensemble de manière constructive et même de mettre en œuvre des mesures communes ? N’ayant connu jusque là que la politique politicienne française, je me suis découvert, un nouvel intérêt pour cette vision du rôle politique. Malheureusement, le système montre par moment des failles en matière d’efficacité et surtout, il est parfois pris en otage par les partis.

C’est évident au niveau fédéral, où la collégialité devient difficile à maintenir avec l’évolution des forces en vigueur – les Verts devraient avoir leur place au Conseil Fédéral ; et les partis extrêmes, ne prônant pas le dialogue, s’inscrivent en faux d’une démarche véritablement collective.

Au niveau local également, le règne des « grandes gueules » semble arrivé et en ce qui me concerne, cela me navre. Quel intérêt en effet de perdre de longues minutes d’un débat qui devrait être constructif au Grand Conseil avec des piques et autres règlements de compte. Sans vouloir stigmatiser Mr. Stauffer, il me semble représenter cette nouvelle mouvance, qui si elle peut paraître plus attractive au niveau télévisuel, dessert selon moi le citoyen et décrédibilise la classe politique.

La collégialité est donc un système à défendre, car il représente selon moi l’âme de notre vie politique.

- L’insécurité à Genève : *L'insécurité c'est la première des inégalités.*
(c/o Jean-Pierre Raffarin)

- La sécurité de l’emploi : La sauvegarde des emplois est une priorité absolue à Genève.

Mais concernant la sécurité de l’emploi, je crois que c’est un concept qui se perd. Il fût un temps où nous pouvions envisager de rentrer dans une société comme en religion et d’y passer une immense portion de notre vie. De nos jours cependant, les employés qui ont un tel parcours rectiligne sont de plus en plus rares : mobilité de l’emploi, changements de métier, licenciements et réembauches font de plus en plus partie de notre quotidien professionnel.

Peut-on lutter contre ce changement de notre société ? Cela impliquera un changement en profondeur du fonctionnement des entreprises, sur le long terme.

A mon niveau, je consacre mes efforts à m’assurer que le bassin d’emplois disponibles pour les personnes laissées sur le bord du chemin soit suffisamment large à travers la promotion de différentes idées: création d’emploi dans les nouvelles technologies et notamment dans les technologies vertes, présence et accessibilité de formation qualifiantes pour les personnes qui souhaitent réorienter leur carrière…

- Instrumentalisation : Récemment, on m’a accusé d’instrumentalisation dans ma campagne… en affichant ma grossesse. Après avoir été initialement choquée par cette accusation, j’ai choisi de m’interroger.

Ne pourrait-on pas souhaiter s’investir dans la vie politique et dans le même temps assumer sa vie personnelle ? N’a-t-on pas droit à l’humour alors que mener ces deux projets immenses en parallèle demande autant d’effort ?

Je n'ai pas choisi de faire campagne en tant que future maman. Cet enfant longuement désiré est arrivé quand on ne l’attendait plus. Il est arrivé, pour être plus précise, au moment ou j’ai décidé d’aligner ma vie avec mes convictions personnelles et de laisser de côté un job hyperactif et fortement rémunéré pour m’engager dans une voie « sociale », tant dans mon activité professionnelle que politique.

Que faire alors… Cacher ma grossesse ? Renoncer à mon investissement associatif et politique ?

Cacher sa grossesse, c’est un acte de non-respect pour soi-même en tant que femme, mais c’est également mettre en danger son enfant. Connaissant l'impact physique d'une grossesse déniée, oui, j'assume pleinement ma grossesse!

Renoncer à mon investissement associatif et politique m'aurait semblé incohérent également, puisque c’est en me donnant le temps de réaliser les projets qui me tenait à cœur que je suis tombée enceinte.

Reste alors la troisième voie – celle que j’ai choisie – assumer pleinement mon rôle de future maman et de candidate au Grand Conseil. Et vous voulez que je vous dise quelque chose ? C’est sans doute la première fois de ma vie que ma vie personnelle est en ligne avec mon engagement, et c’est quelque chose qui me remplit de joie.

***J’ai pas répondu à toutes les questions, et l’ai fait avec des longueurs diverses en fonction de mes points d’intérêt personnels.

Madame Bui n’a pas répondu aux questions suivantes : Souvraineté, l’entente et mouvement altérnatif.

M. Stéphane Grolimund (liste 2) PDC : Que représente pour vous :

Instrumentalisation : ou manipulation, je n'aime pas beaucoup.

Souveraineté populaire : le peuple a toujours raison.

L’entente : indispensable sans elle il n'y aurait que des blocages.

La collégialité : importante, mais une rupture à dose homéopathique est possible voir même nécessaire de temps en temps.

Mouvement alternatif : un contre balancier nécessaire mais dans le respect de nos institutions.

Le pouvoir des banques : je me pose effectivement des questions pour certaines en tout cas.

L’insécurité à Genève : il faut prendre le problème au sérieux mais sans démagogie.

La sécurité de l’emploi : je le souhaiterais mais c’est malheureusement utopique par les temps qui courent.

L’affaire des otages en Libye et celle de Polanski: je ne suis pas suffisamment compétent pour parler des otages Libyens, mais je m’inquiète sur l’état de notre diplomatie.

Pour Polanski il n'y a pas de passe droit, comme pour n'importe qui d'ailleurs.

Boris Drahusak (liste 5) Les verts Que représentent pour vous :

- Instrumentalisation : il faut se révolter si l'on se sent instrumentalisé. C'est un danger réel en politique.

- Souveraineté populaire : base de notre démocratie. On a juste oublié que la doxa (l'opinion) doit être nourrie en permanence par un processus d'auto éducation. Aujourd'hui, on lobotomise les cerveaux avec les grands médiums. Il suffit de voir la télé et d'écouter la radio pour comprendre que la seule chose que le système nous demande : c'est de ne pas réfléchir à notre propre condition.

- L’entente : pour passer des propositions politiques et des lois, il faut une majorité. Elles sont très versatiles selon les moments politiques. L'entente, c'est souvent la mésentente. Mais le système politique suisse oblige à créer

des coalitions.

- La collégialité : c'est un dosage subtil entre une volonté politique individuelle et une régulation collective. C'est une drôle de machine qui régule et assure une stabilité. La difficulté est que la stabilité n'empêche pas la créativité politique et sociale.

- Mouvement alternatif : c'est une drôle de bouillabaisse qui va des ex- gauchistes à la social-démocratie en passant par les écolos. Cela ne marche pas toujours, voire de plus en plus rarement. Elle est censé remplir la même fonction organique que l'entente.

- Le pouvoir des banques : les banques sont nécessaires à l'économie à condition qu'elles jouent leur rôle de soutien à l'économie réelle. Entre le discours post-marxiste et le néo-libéralisme, il faut que le politique régule l'activité économique sinon nous subirons des catastrophes comme la crise actuelle qui au passage n'a jamais été résolu - aujourd'hui comme en 1929 - par le marché.

- L’insécurité à Genève : pour l'enfant des banlieues que j'ai été, Genève vit un paradoxe. Comparé à d'autres situations dans des pays limitrophes, notamment la France, Genève est une ville sûre. Cependant, des signes sérieux apparaissent qui obligent à sortir du discours poli sur le sujet. Il faut rétablir l'autorité publique - au sens d'autorité qui rappelle les limites - sur le territoire public et montrer ainsi que tout individu est rattaché à sa communauté politique. J'ai proposé de recruter 300 agents de civilité qui inlassablement laboureront ce terrain, placés ainsi entre l'action du policier et celle du travailleur social. Pour les cas durs (bandes qui dealent comme aux

Pâquis), il faut trouver une action répressive adaptée puisque nous avons affaire à des cas individuels pour qui l'opprobre social (amendes ou séjours en prison) a peu d'effet. Il faut des peines de détention et négocier avec les pays concernés des réadmissions.

- La sécurité de l’emploi : elle n'existe pas. En revanche, l'Etat doit garantir un cadre législatif qui soutient les personnes en difficulté et les aider fermement à retrouver une activité économique s'ils se retrouvent au chômage.

- L’affaire des otages en Libye : une ligne claire et une fermeté dans son application sont les prémisses à un retour des otages.

Ils m'ont promis une réponse:

Pierre Vanek (liste 4) Solidarité M. Mauro Poggia (liste 7) MCG Madame Micheline Pace (liste 9) UDC
Des candidats à l'écoute: ...et d'autres que je n'ai pas pu prendre en photo
Aujourd'hui vers 13h00 au Marché aux puces de Plainpalais: la diversité dans la cité donne les photos suivantes: Un radical (Schwarz Charly)avec un vert (Boris Drahusak) La diversité selon Charly La diversité dans un même parti (Les radicaux): Firouzeh Sofi, Charly Schwarz et Ali Benouari Photo de groupe avec des candidats: Radicaux, un vert et une libérale: Boris Drahusak, Nguyen Thi Xuan Trang, Firouzeh Sofi, Ali Benouari, Bernadet-Maeder Dominique et Bayram Bozkurt président de l'Association Diversité dans la cité.
Stauffert en campagne cet après-midi vers 14h30 dans les rues basses: Avec ou sans autorisation?

Agenda: L'infatigable Demir Sonmez qui annonce la manif de ce jeudi contre le racisme anti-frontaliers Et demain est un autre jour!