A l’Est d’Aden : les flibustiers somaliens défient… «La Royale» !…

Publié le 08 octobre 2009 par Kamizole

Les histoires de flibustiers n’ont jamais été ma tasse de thé, non plus que les romans de cape et d’épée. Certains y classent abusivement «L’Ile au Trésor» que mon père me fit découvrir enfant : c’est avant toutes choses de la littérature ! Peu importe le genre. R-L Stevenson compte parmi les plus grands écrivains de son époque et j’éprouvai à la même époque le même plaisir à lire «Les aventures de David Balfour». En dira-t-on que c’est un roman «écossais» ? En revanche, Walter Scot m’a toujours été imbuvable… Sans doute parce que j’ai toujours trouvé que «l’Histoire est à elle seule un roman» sans qu’il soit nécessaire d’y rien ajouter.

Cela m’a fort amusée de lire hier soir un titre de Libé sur la newsletter : Le navire amiral français attaqué par des pirates somaliens… Drôlement gonflés, les mecs ! me suis-je dit…Pas tant que ça, à lire l’article… Une simple méprise due à l’obscurité de la nuit, l’attaque ayant eu lieu à minuit, heure locale. Ils pensaient aborder un navire marchand avec leurs moyens habituels : deux embarcations et des kalachnikovs mais ce fut La Somme, le navire amiral des forces françaises déployées dans l’Océan indien.

Autrement équipé pour résister à ces branquignols qui tout fuyant – la Somme a pu rattraper une des deux embarcations après une poursuite d’une heure et faire prisonniers 5 pirates – ont sûrement eu la même réflexion que le P’tit Gibus de Louis Pergaud dans «La guerre des boutons» : «Si j’aurais su, j’aurais pas venu !». Je ne sais qui tenait le rôle dans le film éponyme d’Yves Robert.