Cold War Nightlife : octobre rouge.

Publié le 09 octobre 2009 par Georgesdimitrov

Le long week-end de l’Action de grâce est arrivé, et avec lui l’occasion de danser une fois de plus à Cold War Nightlife le dimanche 11 octobre. Nous espérons que ce lundi de congé vous permettra  de venir apprécier notre pop glacée et sophistiquée, dans le toujours très rouge et noir décor du Salon Officiel. Nous accueillons de plus ce mois un invité spécial, DJ Mekanik, en remplacement de Xavier Paradis retenu à New York par une tournée d’Automelodi. Cold wave, post-punk, glam rock… illustrons ces trois facettes de la soirée à l’aide de quelques titres choisis.

Débutons avec Enemies Of The Earth, une chanson pop synthétique de l’artiste suédois Tobias Bernstrup. La piste date de 2007 et s’inscrit dans le récent retour en grâce de la minimal wave qui gravite autour de Wierd Records, qui ont d’ailleurs inclus le titre sur leur deuxième compilation maison. Bernstrup, qui est aussi artiste contemporain multidisciplinaire, a plusieurs singles et albums à son actif et nous prépare un nouveau disque au titre alléchant, 1984, à paraître bientôt sur l’étiquette hollandaise Enfant Terrible. Pour plus d’informations nous vous invitons à visiter son site internet www.bernstrup.com.

Beaucoup plus obscure, la deuxième chanson que nous vous proposons aujourd’hui nous vient du groupe britannique Easter And The Totem. Il s’agit d’un groupe post-punk formé au début des années 1980 et en activité sporadique jusqu’à nos jours au gré des variations de personnel. La formation, à ses débuts à tout le moins, nous offre un son apparenté à celui de Joy Division, mais encore plus radicalement minimaliste : un drum machine, quelques notes de basse, quelques accords de guitare, quelques paroles lancées dans le néant. Nothing There est tirée d’une rare compilation intéressante mais hélas quelque peu inégale, intitulée From Bromley With Love (1982) d’après leur quartier londonien d’origine; la piste apparait aussi sur le premier album du groupe, Hip Replacement (paru la même année).

Pour terminer en beauté voici un coup de cœur récent d’un groupe on ne peut plus classique, à savoir Roxy Music. Do The Strand fut le premier single de leur deuxième album For Your Pleasure (1973), et cette chanson présente toutes les caractéristiques de la grande époque glitter : départ en fanfare, montées rythmiques irrésistibles, cuivres criards, claviers martelants… et bien entendu suave voix de Bryan Ferry nous susurrant des paroles intello-obscures. Le titre fut ensuite repris dans les années 2000 par Alphaville et devrait, selon toute attente, se retrouver sur le prochain album des Scissors Sisters. Excusez du peu.

Cold War Nightlife
Dimanche 11 octobre à partir de 21h30 au Salon Officiel (351 Roy à Montréal).
Aux platines : DJ Starchild, DJ Transmission et DJ Mekanik