Shop till you drop ! Legendes de Diwalli

Par Antoinehl

Diwalli, la fête la plus importante de l’hindouisme sera célébrée samedi.
Il s’agit de  la fête des lumières célébrant le retour au pays de Rama victorieux (rappelez-vous, c’est la suite de Dusshera dont j’avais parlé ici).
Outre les nombreux pétards et feux d’artifices qui ponctuent désormais notre sommeil et celui beaucoup plus léger des chiens errants, ce sont donc les publicités multicolores qui ponctuent la ville d’offres “à ne pas manquer” et de réductions miraculeuses.
Les joueurs de crickets et les acteurs de Bollywood s’en donnent à cœur joie pour vendre au badaud des téléviseurs, machines à laver, et autre matériels électroniques.
Dépenser de l’argent à cette période de l’année trouve son origine dans l’histoire religieuse hindoue.
La légende raconte que Parvati, la femme de Shiva, joua aux dés toute une nuit et qu’elle décréta que quiconque s’adonnerait à des paris la nuit de Diwalli serait prospère le reste de l’année.
Les dés disparurent bientôt pour donner place à un jeu qui ressemble un peu au poker, le Teen Pathi encore en vogue aujourd’hui.

La tradition de Diwalli, c’est aussi Dhanteras, premier jour de ce festival qui en compte cinq.
Ce jour là, la tradition veut que l’on achète des objets en argent ou en or.
Et cette tradition est aussi liée à une légende: le fils du roi Hima allait, selon son horoscope, être mortellement mordu par un serpent le quatrième jour de son mariage.
La nuit venue, sa jeune épouse plaça dans la chambre toutes les pièces d’or et d’argent qu’elle put trouver et alluma quantité de lampes. Puis elle défendit à son époux de dormir et lui raconta des histoires.
Le serpent, incarnation du dieu de la mort Yama, fut aveuglé par le reflet des lampes sur les pièces de monnaie et ne put entrer dans sa chambre.
Subjugué par les histoires, il s’endormit et repartit tranquillement le matin venu.

Voila quelques histoires, parmi des dizaines, de ce festival des lumières.
Bon Diwalli à tous !