Cherie currie, chanteuse star des « Runaways » à la fin de 70’s, qui à 16 ans déboulait toute hargne dehors en bas et porte-jarretelles sur scène et entonnait goguenarde son « Cherry bomb » à plein poumons vient telle une icone de m’être révélée et depuis je suis en pamoison totale ; Cherie Currie, ado désinvolte qui utilisait sa lingerie à contrecourant , pas dans la séduction banale mais comme outil de provocation en se déhanchant rebelle, sexy sans le vouloir à en donner à Mick Jagger des sueurs froides.
Depuis je vois sa présence partout : un mélange d’ultra-provocation et de rébellion en lingerie, l’anti-pin-up attitude qui squatte les pages de vogue, les collections de nouveaux créateurs, la pub guess, les mini starlettes des premiers rangs des défilés, le retour tonitruant des Dim-up, les bas apparents aux derniers défilés parisiens (Rykiel, Gaultier et Dior notamment) ; absolument partout !
Parce que au fond on a toutes un côté cherie currie qui aurait adoré être rock star à 16 ans et être l’épithème absolu de la rock’n’roll attitude ; parce que maintenant une paire de bas plutôt que de faire bêtement sexy et platement fatale réveille la Cherie spicy pleine de contradictions qui est tapie quelque part dans mon imaginaire…
Marjan Pejoski
Splendide idée trouvée sur un site asiatique
Cherie
Lara Stone dans le Vogue France de Septembre
Cherie
Taylor momsen sur scène en mode " cherie currie"
Dim
Kiki de Montparnasse
Cherie currie
Marjan Pejoski
Lindsay lohan lors de la New York Fashion week
La pub Guess
Falke
Cherie
Les américains appellent cette 'tendance' "hooker chic" ( sic) pour de raisons qui semblent évidentes, je préfère l'accorder à Cherie Currie au vu de la charge de rebellion qu'elle comporte ( pas de talons, bas opaques, godillots, dr martens et uniquement un centimètre ,maxi deux de peau apparent.Et puis surtout c'est quand même mieux d'être 'rebel' que "hooker chic"...même si chic il y'a...
La Souris Teigneuse