Victor

Par Violette @by_violette

L’idée était sympathique, on s’attend à mourir de rire du début à la fin, mais non.

En fait, ce n’est pas un film comique, c’est une comédie un peu barbante par moments, surtout avec Lambert Wilson pesant au possible avec son « je te rentre dedans et je te jette comme une vieille chiffe » (bon, il faut reconnaître que dans son rôle, il tient la dragée haute, à croire qu’il est vraiment comme ça dans la vie de tous les jours ).

C’est plein de bons sentiments, c’est un film malabar-guimauve qui s’enlise tellement dans la « bonbonnerie » qu’il faut absolument prêter au vieillard des airs de vieil arnaqueur sans scrupules pour sauver les meubles et ne pas devenir chamallow coulant…

Au final, la femme adultère retrouve son mari, le mari « qui pense qu’à sa gueule » retrouve sa femme moins aigrie, la jeune journaliste rencontre l’amour de sa vie, le gros con de rédac en chef se retrouve le popotin dans l’eau et le canard qui voulait pondre des œufs d’or se retrouve à couler.

Tout est bien qui finit bien pour les gentils, parce que les méchants, de toutes manières, y’a pas de raison qu’il s’en sortent bien.

Bon, sauf Victor, évidemment, qui a tellement fait de bien à sa famille qu’il s’en tire avec les honneurs…

Bon film à tous et allez-y en famille, c’est permis!

La bande-annonce:

Et voici l’histoire :

Alice, jeune stagiaire dans un magazine people, se prend d’affection pour son voisin de palier, Victor, charmant vieillard érudit abandonné de tous et sur le point d’être expulsé de son logement.

Elle va bientôt trouver une solution à son problème : organiser un concours au sein de son journal dont le gain sera l’adoption de Victor.

A l’issue du casting, c’est la famille Saillard qui gagne le droit de l’accueillir. Mais l’arrivée du sémillant octogénaire, censée apporter joie et bonne humeur, tourne rapidement à l’aigre.

Les failles de chacun éclatent au grand jour et bouleversent le cadre d’une famille qui semblait pourtant bien sous tout rapport…