Résultats des analyses ADN dans l'Affaire Grégory

Publié le 22 octobre 2009 par Sylvainrakotoarison

(dépêches)
http://lorraine-champagne-ardenne.france3.fr/info/lorraine/Les-ADN-parlent--58307714.html
Justice : affaire Grégory
22/10/2009 | 10:59 par Laurence Duvoid 0 commentaire
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 Grégory Villemin
© France 3 Les ADN d'un homme et d'une femme ont été relevés sur le timbre et la lettre du corbeau
Peut être que la vérité va enfin transparaître dans l'affaire Grégory. L'espoir est tout du moins là. Le laboratoire lyonnais Biomnis doit en effet donner aujourd'hui le résulat des analyses ADN.
Des Analyses ADN avaient été effectuées sur les cordelettes, le blouson, le bonnet de l'enfant ainsi qu'une enveloppe timbrée du corbeau et d'une lettre du corbeau.  Le timbre et la lettre ont parlé. Un ADN féminin a été retrouvé sur ou sous le timbre d'une lettre du corbeau et un ADN masculin sur cette même lettre. Lettre qui avait été adressée par le corbeau au grand-père du petit Grégory, Albert Villemin, en juillet 1985.Le rapport de cette nouvelle exptertise de scellés doit être remis aujourd'hui au président de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon, Jean-François Pontonnier. Une conférence de presse sera d'ailleurs donnée cet après-midi par le procureur de Dijon à 15h30 alors que les avocats de la famille Villemin doivent s'exprimer à 16 heures sur ces résulats à Paris. Ces résulats ADN sont très attendus. Car ils soulèvent nombre de question : à qui appartiennent ces ADN? s'agit-il de l'ADN du meurtrier ou d'un enquêteur? La lettre du corbeau ayant été maintes fois manipulée au cours de l'enquête? Le corps de Bernard Laroche - un moment mis en examen pour le meurtre dy petit Grégory, devra-t-il être exhumé pour rechercher son ADN? Et comment éviter d'autres dérapages dans cette affaire ultra sensible aujourd'hui après le fiasco judicaire et médiatique qu'elle a pu engendrer.
http://fr.news.yahoo.com/73/20091022/tfr-affaire-du-petit-grgory-deux-traces-0e31ec3.html
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-10-22/affaire-du-petit-gregory-deux-traces-adn-decouvertes-sur-les/920/0/387804
Publié le 22/10/2009 à 07:24 - Modifié le 22/10/2009 à 15:32 Le Point.fr
FAIT DIVERS
Affaire du petit Grégory : les deux traces ADN n'appartiennent pas aux époux Villemin
lepoint.fr
Les empreintes ADN des parents du petit Grégory Villemin ne figurent nulle part sur les scellés © SIPA
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RÉCIT L'affaire du petit Grégory, 25 ans d'énigmes
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CHRONOLOGIE Les grandes dates de l'affaire Grégory
 Un quart de siècle après la découverte du corps du petit Grégory dans les eaux de la Vologne (Vosges) , l'expertise des scellés, confiée depuis cinq mois à un laboratoire lyonnais, a montré la présence de deux traces ADN sur un timbre et une lettre envoyée à la famille. Ces traces d'ADN sont celles d'un homme et d'une femme, a expliqué jeudi le procureur général de la cour d'appel de Dijon Jean-Marie Beney, confirmant une information du Parisien/Aujourd'hui en France . Cette lettre avait été adressée par le corbeau à Albert Villemin, le grand-père de Grégory, en juillet 1985, soit neuf mois après la découverte du corps du garçonnet. Selon le procureur général, l'auteur de la lettre affirmait : "Je vous ferai la peau à la famille Villemin". Ces empreintes ont été comparées à celles des époux Villemin, parents de la victime, et la comparaison est négative, a par ailleurs confié Jean-Marie Beney à Reuters. "Leurs empreintes génétiques n'apparaissent nulle part sur les scellés", a-t-il dit, après avoir pris connaissance des conclusions d'un rapport d'experts.
Il revient maintenant au président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon, Jean-François Pontonnier, "d'exploiter ces résultats en faisant des prélèvements (ADN) sur différentes personnes" mêlées à cette affaire, relève Jean-Marie Beney. Le magistrat a toutefois fait valoir que l'exhumation du corps de Bernard Laroche, un temps soupçonné d'être le corbeau, assassiné par le père de Grégory, Jean-Marie, n'était "pas pour l'instant d'actualité". "D'ailleurs, nous pouvons prévoir des prélèvements sur sa filiation et ses proches", assure le procureur général.
Les parents du petit garçon ont, à plusieurs reprises, tenté de relancer l'affaire. Ils avaient saisi en 2008 le procureur général de Dijon en demandant la réouverture de l'instruction, pour une nouvelle recherche d'ADN. Jean-Marie et Christine font alors valoir que, en vingt-quatre ans, les progrès de la science ont évolué, notamment dans le domaine de la génétique. Depuis mai dernier, le laboratoire Biomnis (ex-Mérieux) a manipulé les vêtements que Grégory portait le jour de son assassinat. Les cordelettes entourant ses pieds et poignets, une seringue et un conditionnement d'insuline trouvés sur les lieux, des enveloppes, des lettres et timbres du corbeau ont également été passés au crible. Les experts lyonnais ont ainsi retrouvé l'ADN identifiable du petit Grégory sur la manche de son anorak. Des prélèvements sur les parents de Grégory ont également été réalisés pour cette nouvelle expertise.
Cette découverte est susceptible de relancer l'enquête sur ce fait divers, sans doute le plus médiatisé du XXe siècle. Reste à savoir si l'ADN permettra de démasquer le ou les coupables. Le professeur Jean-Paul Moisan, pdg de l'Institut génétique Nantes Atlantique (IGNA), spécialiste français des tests ADN, prévenait déjà en 2008 qu'à l'époque des faits, les tests ADN étaient méconnus. "Aucune précaution particulière n'a été prise et il est probable que les scellés aient été contaminés par des ADN exogènes", soulignait le spécialiste.
 
Grégory Villemin © AFP
http://www.liberation.fr/societe/0101598657-affaire-gregory-deux-adn-identifies?y=1
Société 22/10/2009 à 06h39 (mise à jour à 13h03)
Gregory: l'ADN sur les scellés n'est pas celui des parents
25 ans après la meurtre du petit Grégory Villemin, une nouvelle expertise a montré la présence sur une lettre du «corbeau» de traces ADN d'un homme et d'une femme.
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Photo de décembre 2008 de l'un des scellés. (AFP/JEFF PACHOUD)
 
 
 
 
 
 
Un quart de siècle après la découverte du corps du petit Grégory dans la Vologne (Vosges), l’affaire Villemin a rebondi jeudi avec la découverte d’ADN «identifiable» sur une lettre et son timbre envoyés par le «corbeau» qui a revendiqué l’assassinat.
«On a trouvé deux ADN identifiables sur les scellés: un ADN féminin sur ou sous le timbre d’une lettre du "corbeau" et un ADN masculin sur cette même lettre», a déclaré à l’AFP le procureur général de la cour d’appel de Dijon, Jean-Marie Beney.
Selon une source judiciaire, il ne s'agit pas des ADN des parents du petit Grégory, sur qui des prélèvements avaient été réalisés pour cette nouvelle expertise.
La lettre avait été adressée par le «corbeau» à Albert Villemin, le grand-père de Grégory, en juillet 1985, neuf mois après la découverte, le 16 octobre 1984, du garçonnet de quatre ans et demi dans les eaux de la Vologne.
Selon Jean-Marie Beney, l’auteur de la lettre affirmait: «Je vous ferai la peau à la famille Villemin: la prochaine victime est Monique», l’épouse d’Albert.
«Retrouver les acteurs du dossier»
De «l’ADN identifiable du petit Grégory (a également été retrouvé) sur la manche de son anorak, alors que ce scellé a séjourné dans l’eau pendant un certain temps», a ajouté le magistrat, qui venait de recevoir le rapport d’expertise commandé en décembre 2008 par la cour d’appel de Dijon au laboratoire lyonnais Biomnis (ex-Mérieux).
Il s’agit d’un nouveau rebondissement de l’enquête sur l’assassinat, jamais élucidé, de Grégory Villemin. En juin 2000, la justice, déjà saisie par les parents de Grégory, avait une première fois fait expertiser un demi-timbre apposé sur une enveloppe expédiée par le «corbeau». «ADN inexploitable», avaient conclu les experts.
Selon un spécialiste cité par Le Parisien, qui a révélé jeudi les principales conclusions du rapport Biomnis, il faudrait maintenant «pouvoir comparer ces empreintes génétiques avec celles des protagonistes de l’affaire».
«Cela implique de retrouver l’ensemble des acteurs du dossier, y compris les enquêteurs qui ont manipulé les scellés», a précisé un magistrat au journal.
«Initiatives» dans les prochains jours
Pour l’un des avocats des époux Villemin, Me Marie-Christine Chastant-Morand, ses clients «espèrent toujours la vérité». L’avocate doit donner, vers 16 heures, une conférence de presse à son cabinet parisien avec son confrère mulhousien, Me Thierry Moser.
Me Gérard Welzer, l’avocat de la famille Laroche, au sein de laquelle se trouverait le «corbeau» selon certains enquêteurs, a pour sa part réclamé que l’enquête soit «entièrement reprise». Il a notamment demandé l’expertise de «la cassette audio du "corbeau", qui est dans le dossier».
Arnaud Montebourg (PS), qui fut un des avocats de Christine Villemin, s’est également prononcé pour la réouverture de l’enquête.
Interrogé sur l’opportunité d’exhumer le corps de Bernard Laroche, un moment suspecté du crime, Me Welzer a dit: «On n’en est pas là. Mais nous annoncerons dans les prochains jours un certain nombre d’initiatives.»
Livre à paraître
Mis en cause par sa belle-sœur Murielle Bolle en novembre 1984, Bernard Laroche, cousin de Jean-Marie Villemin, avait été inculpé d’assassinat, écroué puis remis en liberté en février 1985. Il avait été abattu d’un coup de carabine par Jean-Marie Villemin peu après.
En juillet 1985, c’était au tour de la mère de l’enfant, Christine Villemin, d’être inculpée de l’assassinat de son fils. Ecrouée puis remise en liberté sous contrôle judiciaire quelques jours plus tard, elle avait bénéficié d’un non-lieu en février 1993.
Depuis, Christine et Jean-Marie Villemin se sont établis à Etampes (Essonne) tandis que Marie-Ange Laroche, la veuve de Bernard Laroche, vit dans les Vosges. Elle doit publier le 3 novembre un livre intitulé Les larmes oubliées de la Vologne.
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