Le 59e album des aventures de la célèbre Martine est paru en septembre dernier chez Casterman, sous le titre « Martine protège la nature ». Un plaidoyer engagé pour l’environnement très contemporain.
Créée en 1954 et enrichie depuis au rythme d’un livre par an, la fameuse collection de romans illustrés pour fille Martine propose aux enfants des aventures pleines de rebondissements, autour des activités qui lui sont familières et des moments importants de sa vie : l’école, le jardin, la danse, les vacances, le cirque, la cuisine, … Au total, un succès unique dans le domaine du livre d’enfant avec 58 albums publiés chez Casterman et 50 millions d’exemplaires vendus dans le monde !
Mais Martine, dont le style des illustrations (réalisées depuis le début par le dessinateur belge Marcel Marlier) a évidemment évolué depuis les années 50 de sorte que la première génération de lecteurs de Martine peut désormais offrir ces livres à ses enfants, est une jeune fille moderne qui vit avec son temps. La preuve : en 1964 sortait ainsi l’album « Martine fait ses courses », hommage discret à la société de consommation qui prenait son essor… et voici que vient de sortir début septembre le 59ème album sous le titre « Martine protège la nature » (5,25 euros environ) !
L’histoire ? Invitée chez une amie, Martine découvre un superbe jardin fait de hautes herbes et de petits coins sauvages : un espace de jeux merveilleux mais aussi un lieu de découvertes fabuleux. Une cabane haut-perchée dans les arbres permet même d’observer incognito ce paradis. Mais en partant à la chasse… aux images et avec l’aide d’un papa entomologiste, les deux petites filles prennent conscience de la fragilité de la nature et de l’urgence d’agir.
Fille spirituelle de Greenpeace et du MDRGF, Martine finit même par organiser une manifestation de conscientisation après avoir découvert une mésange bleue empoisonnée par les produits phytosanitaires pulvérisés sur des arbres fruitiers : à bas les insecticides ! Déguisements d’insectes et jolies banderoles convaincront-ils journalistes et « empoisonneurs » ? A découvrir, en attendant peut-être une réédition en phase avec l’époque de « Martine fait ses courses… pour la planète ! ».