«Pas de risque en Afghanistan» ? vite : un «charter» pour y envoyer Eric Besson… bon débarras !

Publié le 24 octobre 2009 par Kamizole

Eric Besson est la honte de la France ! Il devrait être frappé «d’indignité nationale» et renvoyé dans son pays d’origine, la Tunisie. Il pourrait ainsi y faire ami-ami avec un autre grand démocrate : Benali. Je ne trouverais jamais de mot assez durs et forts pour qualifier cet ignoble individu, sauf à risquer la censure. J’avais naguère écrit, quand il fut nommé ministre de l’immigration, qu’il était parfait successeur des Xavier Vallat, Darquier de Pellepoix et Charles Paty du Clam (fils du principal accusateur du capitaine Dreyfus !) qui ont sévi sous le Régime de Vichy au «Commissariat général aux question juives».

Je crois qu’aujourd’hui il faut aller plus loin : je ne saurais dire par quel subtil mécanisme génétique il aurait pu hériter des prédispositions des Marcel Déat (ex-SFIO) et Jacques Doriot (ex-PCF), tous deux zélateurs du fascisme et collaborateurs notoires, mais c’est un fait connu qu’en tous domaines les «convertis» sont bien pires que les anciens adeptes.

Je me demanderais d’ailleurs encore fort longtemps comment pareil individu a pu faire illusion au Parti Socialiste car l’on ne me fera jamais croire que de telles idées – racistes et xénophobes - ont pu naître dans le cloaque de son cerveau en si peu d’années.

Or donc, notre homme, sans «états d’âme» - mais encore faudrait-il qu’il en ait une – n’a pas craint d’expulser manu militari trois Afghans dans leur pays. Au mépris des termes et de l’esprit de la Convention de Genève – laquelle lui sert de torche-cul - qui interdit de renvoyer dans leur pays des demandeurs d’asile pour l’évidente raison que s’ils sont réfugiés c’est qu’ils craignent pour leur vie dans le pays qu’ils ont quitté. Mais il y a longtemps qu’en Sarkozie l’on n’examine plus les demandes d’asile ou tout à fait par-dessus la jambe : nous sommes prétendument le pays des «droits de l’homme» !

Au mépris également de la Convention européenne des droits de l’homme. La Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH) a plusieurs fois interdit à la France de procéder à de telles expulsions vers un pays en guerre où la sécurité ne pouvait être assurée aux migrants renvoyés dans leur pays.

De même, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), instance de l’ONU ! avait bloqué en novembre 2008 une précédente tentative conjointe de la France et de l’Angleterre d’organiser un «vol groupé» de ressor-tissants afghans, estimant que “les conditions d’accueil [n’étant pas] réunies pour un retour, notamment du fait de la situation en Afghanistan, et au regard des critères utilisés par le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés”

Mais basta ! Sarko et Besson n’en sauraient avoir cure car de tel arrêts ne valent qu’au cas par cas et ne peuvent avoir la même valeur qu’une décision du Conseil constitutionnel ou, de moindre portée, les arrêts du Conseil d’Etat ou de la Cour de cassation qui s’imposent néanmoins aux juridictions inférieures de l’ordre administratif ou judiciaire. Tout au plus, peuvent-elles être évoquées devant les tribunaux saisis (adminis-tratifs ou judiciaires) qui pourront s’en prévaloir.

Je doute fort qu’Eric Besson si peu respectueux de la légalité – il a tenté de faire expulser un 4e Afghan qui a préféré se mutiler plutôt que de faire partie du «voyage organisé» ! alors qu’une procédure de référé-liberté était prévue le lendemain matin – ait saisi cette fois le HCR. De même, la CEDH saisie en urgence à la même époque de plusieurs cas avait enjoint à la France de renoncer à ces retours forcés organisés conjointement avec la Grande Bretagne.

Encore plus récent : le 6 octobre 2009 ! à la suite du démantèlement de la «jungle» de Calais, la CEDH a demandé à la France de suspendre la mesure d’éloi-gnement prévue pour sept des huit Afghans» inter-pellés alors (sur les 140 adultes placés en détention administrative).

A part les plus fieffés imbéciles, à qui fera-t-on croire que la situation s’est améliorée en Afghanistan en seulement 15 jours ? D’autant que, lis-je sur un article du Monde Le député UMP Etienne Pinte : “Il y avait d’autres solutions que l’expulsion vers l’Afghanistan” «le ministère des affaires étrangères lui-même reconnaît que l’insécurité a augmenté depuis plusieurs semaines, à Kaboul comme dans le reste de l’Afghanistan»… Eric Besson pris en flagrant-délire de mensonge !

Mais est-ce si étonnant que le valet soit aussi menteur et cynique que son maître ?

Il lui faudrait être un «Matti» pour opposer quelque résistance à la volonté du «Maître Puntila» qui nous gouverne… de façon aussi orgueilleuse et méprisante. Le parallèle avec la pièce de Bertolt Brecht n’est pas si anodin si l’on considère le double discours de Nicolas Sarkozy, quand bien même ne serait-ce pas sous l’effet de l’alcool qu’il présente une facette agréable de sa personnalité. Mais lui se contente de discours – sans doute aussi dangereux pour qui se laisse séduire par ses promesses qui ne mangent pas de pain.

Pour une analyse pertinente de la personnalité de Nicolas Sarkozy, je ne peux que recommander la savoureuse lecture d’un article déjà ancien (6 mai 2007 !) du psychiatre Serge Hefez sur son blog de Libération – Familles, je vous haime - fort opportu-nément exhumé dernièrement par Bétapolitique Petite leçon de psychologie : le pervers narcissique et ses complices. J’y vois la confirmation de ce que je classe depuis fort longtemps dans la rubrique «syndrome de Sarkozy».

J’ai survolé la “Une” du Monde où se trouvait le premier article lu sur le sujet Trois Afghans expulsés de France vers Kaboul. A une question posée, comme chaque jour pour Expression publique» les lecteurs ont répondu, sur 6583 votants, à une majorité des deux-tiers – qui semble bien recouper désormais les différents sondages d’opinion concernant la politique de Nicolas Sarkozy – qu’ils désapprouvaient le fait que «Le ministre de l’immigration Eric Besson ait fait procéder dans un avion affrété par les Britanniques à l’expulsion de trois Afghans immigrés clandestins en considérant qu’il n’y avait pas de risques pour eux dans leur pays».

Je note au passage les commentaires d’un certain «Kamel» que j’avais oublié depuis le temps, lequel sévit – toujours avec la même singulière mauvaise foi ! - à chaque fois qu’il est question des étrangers, qu’ils fussent ou non en situation régulière. Je soupçonne que sous cette identité de carnaval se cache un militant du FN ou de la droite la plus dure… Tous les propos du sieur – «clone» - clouwn ? de Sarko & consorts, sont marqués par la plus nette réaction… Je vous les donne bruts de décoffrage :

«Si on suit le raisonnement de ce monsieur Pinte et du Monde, nous n’avons plus qu’à recevoir (la France ou le Royaume Uni) tous les “réfugiés” de tous les pays en guerre, puisque sont considérés comme réfugiés par le journal le Monde, tous les civils menacés par des guerres. Or, la notion de réfugiés suppose une menace directe pour un engagement contre un Etat ou des groupes extrémistes. Ce n’est pas le cas ici».

Guy Mocquet était un patriote. Il aurait résisté contre les talibans s’il avait été afghan. Problème: ceux qui viennent ici sont des émigrants économiques qui se fichent comme de leur première chemise des talibans. Leur but: gagner l’Angleterre par tous les moyens en désertant leur pays. Pourquoi le Royaume Uni, pays archi-critiqué dans le monde musulman, devrait accueillir une émigration qui est la preuve de la faillite même des élites de ces pays et responsables uniques de leur échec?»

Au passage, je constate que mes propres commentaires ont été censurés par les modérateurs du Monde… Sans doute, mieux vaut-il aujourd’hui y exprimer des opinions réactionnaires ?

Malheureusement pour ce «Kamel» - vrai chameau ! - l’article 1-A-2 de la Convention de Genève sur les Réfugiés (1951) - que je suis allée consulter sur Wikipedia pour n’avoir pas à la chercher dans mes bibliothèques trop garnies - ne distingue nullement entre les réfugiés et demandeurs d’asile et ne traite pas du droit d’asile mais du réfugié : toute personne « qui craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays… ».

Or, du moins pour ce qui me concerne, nous ne savons rien des motifs qui poussent aujourd’hui ces Afghans à fuir leur pays. Sinon qu’ils viennent d’un pays en guerre – civile pour l’essentiel malgré l’inepte intervention des américains, merci Bush ! et d’autres armées occidentale, dont la France, Nicolas Sarkozy n’ayant aucunement hésité à augmenter le contingent – où ils peuvent être persécutés aussi bien par les autorités que par les diverses factions adverses alors que de surcroît - résultat évidemment prévisible pour qui s’intéresse depuis longtemps au conflit afghan - les Talibans reprennent plus que du poil de la bête… De toutes façons, la sécurité des civils n’est aucunement assurée ni par les autorités ni encore moins par les troupes d’intervention.

Il se trouve que par les hasards de mon métier d’infirmière j’ai soigné un Afghan réfugié, je ne saurais plus dire si ce fut en 1986 ou 87, relativement jeune (entre 35 et 40 ans) et malheureusement atteint d’une maladie cardiaque dont un des cardiologues attachés à la clinique m’avait dit que son pronostic vital à plus ou moins court terme était des plus réservés.

Je me souviens d’autant plus de lui qu’il était d’une infinie gentillesse et s’exprimait dans un français parfait, la seule petite erreur qu’il commettait consistant à nous demander une bouteille «de l’eau», ce qui nous faisait gentiment sourire.

Ma surveillante avait de surcroît déclenché l’hilarité générale quand j’expliquai à l’heure du café de midi à mes collègues que comme il était particulièrement poilu au point que toutes les électrodes de l’appareil à électrocardiogramme se faisaient la malle, une à une et que sachant que je lui ferai au moins 3 ECG par semaine, j’avais pris le parti de raser la zone nécessaire et qu’elle nous lança : «C’est normal… il est Afghan» pensant à l’évidence aux… lévriers ! Comme quoi on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui, et tout le monde appréciait ce malade.

La raison pour laquelle il était réfugié en France était des plus simples : il était ingénieur dans son pays, l’on m’a dit d’un très haut niveau, et être intellectuel était un crime aussi impardonnable pour les Talibans qu’il le fut naguère sous Pol-Pot au Cambodge. Le cas d’un jeune homme me fut bien plus tard signalé par mon amie A. qui travailla quelques temps avec elle. Il avait été laissé pour mort par les Talibans et ne dut sa survie qu’à une trépanation.

En ces temps déjà anciens l’OFPRA examinait encore les demandes d’asile avec une attention scrupuleuse et la Commission de recours jouait son rôle.

La comparaison avec Guy Môquet est une ignominie doublée d’un mensonge historique. La Résistance fut la réponse de patriotes – ne pas confondre avec les nationa-listes dont beaucoup figurèrent parmi les plus zélés «collabos» et je profite de cette occasion pour rappeler que La Roque, chef des pourtant très réac “Croix de Feu” mais authentique patricote, totalement hostile aux Allemands, ne collabora jamais et fut au contraire résistant à l’Occupation de l’armée allemande.

Or, la situation n’est en rien comparable car la guerre actuelle est surtout civile, entre factions rivales, même si les troupes occidentales «occupent» bien l’Afgha-nistan depuis 2001 - avec de surcroît des méthodes, des exactions et des «bavures» à répétition contre les populations civiles - qui n’ont pas pour peu contribué à les faire exécrer par la population.

Ne voulant pas alourdir inutilement cet article, les tenants et aboutissants des deux guerres d’Afgha-nistan, sans oublier les luttes entre factions et «seigneurs de guerre» d’ethnies et religions diverses, seront abordées dans un prochain article «De l’Afghnistan et des réfugiés : où j’explique pourquoi et comment Nicolas Sarkozy et Eric Besson n’ont rien compris…».

Je n’ai pas attendu de lire la réaction de Martine Aubry : «charter de la honte» m’est venu spontanément à l’esprit. Eric Besson entourerait-il ses mauvaises actions d’autant de secret s’il ne savait – quand même ! – qu’elles sont tout à fait dignes de l’opprobre quasi générale qu’elles déclenchent ? Certes, l’on dira qu’il veut éviter les manifestations de soutien des nombreuses associations qui s’opposent à cette barbarie d’un autre âge.

Paradoxe souligné à juste titre par Martine Aubry : “Nous sommes actuellement en Afghanistan pour lutter contre les talibans. Et des hommes qui fuient les talibans qui les oppriment, eh bien on les renvoie, si je puis dire, dans la gueule du loup”… Etienne Pinte – député UMP des Yvelines, «déçu et furieux» ! «puisque le matin il y avait une vérité, le soir il y en avait une autre» – ne dit pas autre chose : «il n’est pas possible de renvoyer des Afghans dans un pays en guerre», s’estimant de surcroît avoir été «trompé» puisque le ministère de l’immigration d’Eric Besson avait assuré mardi à plusieurs reprises qu’aucune date n’était fixée pour ce “vol groupé”…

Même Le Figaro – encore un repère de gauchistes ! – Besson confirme les expulsions d’Afghans vers Kaboul le remarque : «La communication politique autour des expulsions d’Afghans depuis le démantèlement de la jungle de Calais semble varier d’un jour à l’autre».

Eric Besson joue sur les mots, selon Etienne Pinte : «Ils ne sont que trois, donc ce n’est pas un charter. Mais, à partir de combien de personnes peut-on parler de charter ? C’est de la sémantique. Alors que le problème de fond est: doit-on renvoyer des Afghans dans un pays en guerre ? Moi, je pense que ce n’est pas possible”».

Non plus que Françoise Hostalier, députée UMP du Nord, qui préside le groupe d’amitié franco-afghan à l’Assemblée nationale et qui s’est rendue en Afghanistan à treize reprises, et évoque dans le quotidien régional La Voix du Nord un pays ui “n’est pas stabilisé”, et où se trouvent “cent mille hommes armés” : “Si on aide à l’insertion, si c’est volontaire, si on s’assure de leur sécurité, pourquoi pas. Si c’est contraint et forcé, c’est criminel”… Je ne peux que partager son sentiment : «S’ils sont tués, l’expulsion aura été criminelle». Eric Besson aurait désormais les “mains tachées du sang des innocents”… Vieux souvenir d’un chant révolutionnaire qui flottait dans ma mémoire et que j’ai retrouvé dans mes vynils : “Le Drapeau Rouge” par le “Groupe 17″, distribué par Harmonia Mundi, avec une présentation de Max-Pol Fouchet… souvenirs, souvenirs.

Sans leur tresser de couronnes de lauriers, je trouve rassurant et très sain qu’en de multiples occasions des parlementaires de l’UMP se dressent contre la vulgate dominante. Je ne pense pas que nous tomberions d’accord sur tous les sujets mais à l’évidence nous partageons un certain nombre de valeurs humanistes et là réside très certainement l’essentiel. A chaque fois qu’il est nécessaire je ne manque pas de saluer les vertus, de quelque camp qu’elles viennnent. Ce qui me rend sans doute plus crédible pour critiquer les manquements à l’égard des «fondamentaux».

Le reste du gouvernement ne vaut pas mieux que Sarko, Besson & consorts. Ainsi, : Luc Chatel porte-parole du gouvernement, (et accessoirement ? ministre de l’Educ-Nat) qui évoque “une politique d’immigration à la fois ferme et juste, qui applique les décisions de justice”. Et ose affirmer que la décision prise par Eric Besson “a été entourée de toutes les précautions. Nous sommes vigilants à ce que les droits des personnes soient respectés”. Mon œil !

Pas plus convainquant que Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille qui a défendu son collègue Eric Besson sur RMC et BFM-TV – on sort l’artillerie lourde ! devra-t-on rebaptiser Morano “grosse Bertha” ? - laquelle estime que “le fait de venir d’un pays en guerre ne suffit pas à obtenir l’asile politique (…) Dans ce cas-là, on n’a plus qu’à dire à tous les Afghans, à toutes les personnes qui habitent dans un pays où il y a la guerre de venir en France, ce serait totalement irresponsable”,

Si j’en avais le pouvoir, j’enverrais volontiers Eric Besson en Afghanistan, non point en voyage officiel mais dans une de ces fameux charters. Sans gardes du corps ni aucune protection particulière, juste un petit pécule de rien du tout. Avec une barbe de 3 ou 4 jours, un blouson, un jeans et des baskets, sûr et certain qu’il ferait illusion. Et tant pis pour la solidarité féministe ! J’ai bien envie d’y envoyer Nadine Morano par le même «voyage organisé» : «club Mec’» garanti pour qu’elle tâte un peu du Taliban et de la «burqa»…

Quant au «membre du gouvernement», j’aimerais bien savoir qui se cache derrière l’anonymat bien confortable pour oser déclarer, selon Libération Aller simple vers le chaos afghan que «Le député Pinte fait du sentimen-talisme. Il serait plus à sa place dans une association caritative». Sentiments ? Cela ne risque pas d’arriver à cette bande de pignoufs ! D’abord, je ne vois pas ce qu’il y aurait de honteux dans de tels sentiments qu’ensuite je préférerais de loin à ce répugnant étalage de racisme et de xénophobie qui n’osent pas dire leur nom mais se parent de toutes les vertus de l’Etat de droit sûr de son fait…

Grâce à Nicolas Sarkozy et Eric Besson la France n’est plus un Etat de droit. Non seulement pour les étrangers – qu’ils fussent en situation régulière ou non, tout est fait pour en faire des sans-papier quand bien même vivraient-ils ici depuis une dizaine d’années en toute légalité ! – mais aussi pour chacun(e) d’entre nous. Nos libertés et la démocratie sont menacés de toutes parts.

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SOURCES

20 minutes

Pas de charter pour Kaboul ce mardi soir, selon un des avocats des migrants

Un charter doit ramener des sans-papiers en Afghanistan pour mardi

Le Figaro

La France renvoie trois Afghans à Kaboul par charter

Besson confirme les expulsions d’Afghans vers Kaboul

Le Monde

Trois Afghans expulsés de France vers Kaboul

Trois Afghans expulsés : “des charters de la honte”

Le député UMP Etienne Pinte : “Il y avait d’autres solutions que l’expulsion vers l’Afghanistan”

Expulsions d’Afghans : rien à redire pour Bruxelles

Libération

Trois Afghans expulsés par avion vers Kaboul

«Je fais la même politique que Chevènement»

Etienne Pinte : «mené en bateau par M. Besson»

Afghans : Aubry à Lesquin contre le charter ce soir

Protéger les Afghans

Charter pour Kaboul : quatre ont obtenu l’asile

Où sont passés les mineurs de la «jungle de Calais» ?

Entre Londres et Bagdad, l’aller-retour express de 34 réfugiés irakiens

«C’est la mode de trouver des Afghans pour remplir des charters»

Aller simple vers le chaos afghan

Symbole

«S’ils sont tués, l’expulsion aura été criminelle»

A Calais, les migrants à la merci des passeurs

Une centaine de cas en douze ans

Londres-Kaboul, vol ordinaire en Angleterre